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Les échanges avec Luc dans les commentaires ont enclenché quelque chose de tout à fait inattendu. 

Dans les jours précédents, la guérison que je cherchais avait pour objectif plus ou moins conscient, la suppression du symptôme : ne plus tousser, ne plus éternuer, ne plus avoir le nez qui coule... car tout cela est assez épuisant.

Et ce soir après avoir dormi quelques heures, il m'est venu l'idée que le symptôme pouvait être autre chose et que je pouvais m'en servir.

Par exemple, quand une quinte de toux, au lieu d'essayer de la calmer, de lutter contre, je l'acceptais totalement, sans aucune révolte et même avec une certaine joie. Parfois la toux se situait au niveau de la gorge et parfois au niveau de la poitrine. Quand j’enchaînais les quintes de toux dans la poitrine, c'était si fort que je me suis dit que le cœur pourrait lâcher... mais non, je suis toujours là, et il est sans doute plus résistant que je l'imagine.    

Et puis je me suis fait plaisir en imaginant que ces quintes de toux étaient des coups de tonnerres et que peut-être... ils ébranlaient les murs de la caverne du psychique. Quand je toussais dans la gorge, j'imaginais que c'était le chakra de la gorge qui était secoué comme un cocotier. 

J'ignore complètement si ces considérations énergétiques et spirituelles sont correctes... mais cela m'a rappelé une histoire un peu étrange. Il y a des années un ami m'a parlé d'un livre sur le point zéro et, selon l'auteur, lorsque nous éternuons, à un certain moment, notre conscience est comme dans un vide. Et alors nous pourrions profiter de ce vide créateur pour nous reprogrammer selon nos souhaits. 

J'ai eu l'occasion de beaucoup, beaucoup, beaucoup m'entraîner 😀... sans grand succès d'ailleurs. Non seulement il faut sentir le moment exact et le temps d'un éclair se formuler l'intention... pas si simple.

La pensée habituelle considère que la toux, l'éternuement sont le problème : et si c'était la solution ? 

Et puis, au bout d'un moment... à ma grande surprise la toux et les éternuements se sont calmés. Comme pendant des heures cela avait été open bar... et que je leur ai permis d'y aller à cœur joie... à un moment donné, la conscience cachée dans la toux et dans les éternuements ont dû se lasser et se dire : "c'est pas drôle, cela ne l'enquiquine même plus..."

Voilà qui rejoint un article précédent où il y a ce passage :  

C’est ce que Sri Aurobindo avait toujours dit : d’abord il faut tout accepter – accepter comme venant du Divin, comme la Volonté divine ; accepter sans dégoût, sans regret, sans chagrin, sans aucun énervement. Accepter avec une égalité parfaite. Et c’est seulement après cela que vous pouvez dire : maintenant nous allons travailler pour que ça change.

Si nous ne sommes mêmes pas fichus d'accepter une quinte de toux, comment pourrions nous accepter tout le reste ? 

Une tout autre stratégie

Et dans l'article ci-dessous : il y a aussi ce passage :

C'est-à-dire que le changement qui proviendrait d'un refus d'accepter le monde tel qu'il est n'a pas de force, n'a pas de pouvoir : il faut l'acceptation non seulement totale mais compréhensive, joyeuse – connaître la joie suprême dans ce qui est pour avoir (je ne parle pas de droit ni de pouvoir), mais pour qu'il soit possible que ça change.

Serait-il possible que le même mécanisme soit à l’œuvre pour l’immensément grand, la transformation du monde, et l'infiniment petit, une quinte de toux ? 

Je ne sais pas... mais en tout cas, ce changement complet d'attitude à amener beaucoup de paix et un regain d'énergie : toutes l'énergie mise à protester, à essayer de se défendre contre ces symptômes, et occasionnellement à se plaindre, se lamenter... fut gardée disponible.  

Je pense avoir appris quelque chose. En tout cas, après ma pratique de qi gong et du japa du premier jour, je me suis senti revigoré, alors que désormais je me sens en voie de guérison. 

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L
Bonjour Pascal,<br /> <br /> Je suis heureux des résultats que tu observes :)<br /> <br /> Pour ce qui est d'éternuer, j'avais entendu que c'était un mécanisme destiné à envoyer de l'énergie au centre de la sphère vitale (donc au service de la réparation).<br /> <br /> Depuis, je suis toujours attentif à cela et je dirais que je ressens clairement cet effet, cet afflux concentré dans l'abdomen, comme un puissant éclair revigorant, et que la toux a le même effet.<br /> <br /> J'observe aussi qu'éternuer a pour conséquence de stimuler les sécrétions nasales, donc l'évacuation des toxines.<br /> Manifestement la toux agit de la même façon sur les bronches et la gorge.<br /> <br /> Il est vrai que les excès de toux et d'éternuement finissent par nous épuiser, sans doute provoqués par une grande quantité de toxines à évacuer, de vibrations internes à harmoniser...<br /> <br /> Toujours cette histoire de rapport entre l'énergie disponible et celle ponctionnée par le fonctionnement du corps (digestion, réparation...).<br /> <br /> Je partage ce que tu dis sur le fait qu'accompagner la manoeuvre est le mieux que nous puissions faire, plutôt que de la subir et l'inciter à s'emballer :)
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L
Tout ce que tu livres ici me parle, merci !<br /> <br /> Pas évident de laisser émerger en soi "l'action juste", le mouvement profondément sincère et approprié, qui comme tu le précises, peuvent être très discrets en apparence, mais très impactants, et même très transformateurs, à grande échelle.<br /> <br /> C'est notamment ce qui me motive au quotidien :)
Bonjour Luc... <br /> Ce n'est pas une phrase de Sri Aurobindo mais de Mère de l'Agenda du 17 décembre 1960... <br /> Ce détail mis à part, je crois que nous en sommes tous là, à faire l'expérience du décalage entre ce qu'ils ont pu dire et notre perception et nos réactions... <br /> Et puis n'oublions pas que tout ce qu'ils ont pu dire, ici et ici et ici... n'est qu'un aspect des choses...<br /> À l'instant, je lisais ceci dans l'Entretien de Mère du 29 juillet 1953 :<br /> <br /> "Mais nous sommes obligés — je répète ce que j’ai dit au commencement —, nous sommes obligés de dire les<br /> choses l’une après l’autre. Nous disons   : «   Quand l’univers a commencé... Quand la création a commencé... Elle commence<br /> comme cela... Ceci s’est produit et puis cela s’est produit, et puis ça c’est arrivé et puis ça c’est arrivé...   » Nous disons une chose après l’autre, et à dire la vérité ce n’est pas du tout comme cela !" <br /> <br /> S'ils ont dit tant et tant de choses... c'est à mon avis parce qu'ils ont exploré toutes les possibilités de la nature humaine... alors il y a ce passage sur la nécessité d'une acceptation totale... mais nous trouverions aussi d'autres passages où l'angle d'approche est différent. <br /> <br /> Ce que nous pouvons faire de mieux, peut-être, c'est d'accueillir leurs paroles, de nous montrer ouvert et réceptif et de voir comment leurs paroles résonnent et travaillent nous... <br /> <br /> Dans un autre Entretien que je lisais tout récemment, la Mère conseillait d'ouvrir notre centre compréhension au sommet de la tête... <br /> <br /> Pour revenir à ce que tu dis, une chose est sûre cependant, sans même parler de transformer quoique ce soit, c'est que rien devrait nous troubler. Cette fameuse égalité dont Sri Aurobindo a consacré des chapitres entiers. Je crois que c'est le seul point sur lequel il y a 5 chapitres qui sont exclusivement consacré à cela... c'est beaucoup. <br /> <br /> Moi ma solution... par rapport aux sujets que tu évoques, c'est : "je m'en fou !" Solution très imparfaite j'en conviens... mais qui ressemble à je ne sais plus quelle prière qui nous demande de ne pas nous tracasser pour ce que nous pouvons pas changer. Je peux y mettre toute la bonne volonté possible, ce n'est pas moi qui vais changer les modes de production de l'agriculture, nationale et internationale. <br /> D'un tempérament un peu "paresseux", pour l'action extérieure... j'ai été particulièrement intéressé par ces quelques passages de l'Agenda où la Mère qu'une toute petite chose à l'intérieur de notre conscience peut avoir des conséquences incalculables pour le monde. Par exemple et entre autre quand elle expliquait que le travail au niveau des cellules a des conséquences terrestres. Je crois que c'est là que notre action individuelle peut être la plus efficace pour aider à la transformation du monde. Encore faut-il savoir le faire... c'est pas si évident. <br /> L'autre solution, pourrait être d'apprendre à vivre en se réfugiant dans le Divin, dans la Vérité divine... car ces choses que tu décris ne sont pas la Réalité... elles paraissent réelles et concrètes... mais ce n'est pas la vraie Réalité, c'est une fausse réalité qui cache la vraie réalité, la vraie conscience... Mère a beaucoup parlé de ces deux réalités qui se superposent l'une - l'autre... Si nous vivons dans la réalité mensongère... ces choses sont terribles... mais si j'ai bien compris ce que nous dit Mère... à partir du moment où l'on vit dans la conscience vraie, ces choses ne peuvent plus nous toucher...
L
PS :<br /> Je mesure que la phrase que tu cites de Sri Aurobindo est un outil clé pour la sadhana<br /> "D’abord il faut tout accepter – accepter comme venant du Divin, comme la Volonté divine ; accepter sans dégoût, sans regret, sans chagrin, sans aucun énervement. Accepter avec une égalité parfaite. Et c’est seulement après cela que vous pouvez dire : maintenant nous allons travailler pour que ça change."<br /> <br /> Bien que j'aie sincèrement compris et accueilli ce qu'elle souligne, je me surprends régulièrement à ne pas assez l'incarner quand je tombe nez à nez avec telle ou telle absurdité brutale du grand délire actuel (chemtrails & co, injections & co, technologie invasive et ravageuse, sabotage de l'agriculture nationale, législation visant à étendre considérablement le recours à l'euthanasie...).<br /> <br /> Je sais que cela a pour effet de me déséquilibrer, voire de troubler mon état général.<br /> <br /> Je souhaite vraiment y remédier, pour pouvoir "travailler pour que ça change" :)<br /> <br /> Merci pour ce rappel !