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Suite à un article précédent sur la place de la nourriture et du jeûne dans le processus de transformation un ami m'a interpellé sur la nourriture pranique et cela m'a incité à partager quelques informations supplémentaires qui ne sont pas nécessairement très connues.

Hira Ratan Manek fut un enfant à l'Ashram de Sri Aurobindo et la Mère lui prédit qu'un jour il ferait un travail avec l'énergie solaire. Plusieurs années plus tard il popularisa une pratique traditionnelle basée sur l'observation du soleil au lever et au coucher. L'une des conséquences de cette pratique est de développer la glande pinéale, et le développement de la glande pinéale, peut avoir entre autre connaissance de permettre de se passer de nourriture physique. 

HRM est par ailleurs connu pour avoir participé à une étude de la Nasa pendant laquelle, pendant 411 jours, il se passa de nourriture. 

J'ai posé la question à Grok pour plus de précisions et voici sa réponse :

Hira Ratan Manek (HRM), un ingénieur indien décédé en 2022, est effectivement connu pour avoir popularisé la pratique du sungazing (ou contemplation du soleil), une méthode qu'il décrivait comme une forme de guérison solaire permettant de se nourrir d'énergie solaire plutôt que de nourriture solide. Il affirmait avoir survécu sans manger pendant de longues périodes, dont un jeûne de 411 jours supervisé médicalement en 2000-2001 à Ahmedabad, en Inde, sous la direction du neurologue Sudhir Shah et d'une équipe de 24 médecins. Cette expérience a été documentée dans des articles de presse indiens et a même été reconnue dans le Guinness Book des records à l'époque (bien que le Guinness ait depuis retiré cette catégorie pour des raisons éthiques). Cependant, concernant une étude spécifique menée par la NASA, les choses sont plus nuancées : il existe des traces de son implication avec des scientifiques américains financés par la NASA, mais pas d'étude "officielle" reconnue par l'agence elle-même. Ce que l'on sait des faits vérifiés :

  • Le jeûne de 411 jours : Confirmé par des rapports médicaux indiens. HRM a jeûné du 1er janvier 2000 au 15 février 2001, ne consommant que de l'eau bouillie (et occasionnellement du thé au lait ou du sucre vers la fin, selon certains témoignages). Des examens réguliers (sang, urine, IRM) ont montré une santé stable, avec des niveaux élevés de mélatonine et de sérotonine, qu'il attribuait au sungazing. Ces résultats ont été publiés dans des revues médicales indiennes et des articles de presse comme The Times of India.

  • Le lien avec la NASA : En 2002, HRM a été invité aux États-Unis dans le cadre du "Project HRM". Des scientifiques de l'Université de Pennsylvanie (notamment le Dr. George Brainard, dont les recherches sur la glande pinéale et la lumière sont financées par la NASA) l'ont examiné pendant environ 130 jours. L'objectif était d'étudier si le sungazing pouvait inspirer des techniques pour les astronautes (survie en espace avec moins de nourriture). Des tests ont été menés à Wilmington (Delaware), incluant des examens corporels avancés. Cependant :

    • Ces travaux étaient financés par la NASA, mais pas directement conduits par l'agence.

    • Aucune publication officielle n'a suivi, et la NASA a explicitement nié toute implication "officielle" en 2003 et 2004, affirmant n'avoir "aucun dossier" sur HRM après vérification auprès de ses bureaux scientifiques. Un porte-parole de la NASA, Delores Beasley, a déclaré : "Nous n'avons aucun enregistrement de son implication avec nous."

Traces officielles ou reconnues :

Malheureusement, il n'existe aucune trace officielle ou publication reconnue par la NASA (sur nasa.gov ou dans ses archives scientifiques) validant l'expérience. Les recherches sur le site de la NASA ne renvoient rien de pertinent sur HRM ou ce jeûne. Les sources fiables (journaux indiens comme The Hindu ou Times of India) mentionnent une "étude" de 2002, mais sans détails publiés ni endorsement (1) formel. Des sites promotionnels (comme ceux sur le sungazing) exagèrent souvent le rôle de la NASA pour crédibiliser la pratique, mais cela relève plus du marketing que de la science établie.

Jeûne de 411 jours : Supervisé par 24 médecins indiens ; santé stable. Times of India (2002, 2022), Guinness (retraité). (2)

Étude US 2002 : (Examens par Univ. Pennsylvanie (financés NASA) ; 130 jours. Hindustan Times, Times of India (2002).

1. Un endorsement formel signifie une approbation officielle, explicite et documentée par une institution ou une autorité reconnue (comme la NASA dans ce cas). Cela impliquerait, par exemple, une publication scientifique signée par la NASA, un communiqué officiel, ou un rapport validé par l'agence confirmant son implication ou son soutien à l'étude sur Hira Ratan Manek (HRM). Ici, l'absence d'endorsement formel signifie que la NASA n'a jamais officiellement reconnu ou validé l'expérience, même si des scientifiques financés par elle ont étudié HRM.

2. Dans le tableau, l'indication "(retraité)" concernant le Guinness Book des records ne veut pas dire qu’un article a été retraité, mais que la catégorie de record liée au jeûne prolongé a été retirée (ou "abandonnée") par le Guinness. À l'époque, HRM avait été reconnu pour son jeûne de 411 jours dans le Guinness Book. Cependant, par la suite, le Guinness a décidé de ne plus accepter ou publier de records dans cette catégorie (jeûnes extrêmes) pour des raisons éthiques et de sécurité, car encourager ce type de défi pouvait être dangereux. "Retraité" signifie donc que ce record n’est plus actif ou mis en avant dans les éditions actuelles du Guinness.

🔥

Ci-dessous, le site officiel en anglais, sachant qu'il a été remanié. Avant, il était possible d'y accéder et maintenant, il faut s'inscrire.   

Ci-dessous, une vidéo de Sébastien Lorca qui nous fait une présentation de la pratique du Sungazing. Dans le descriptif de la vidéo nous trouvons un lien vers le Sun Yoga, que je ne connais pas, mais la pratique semble être différente. Quoiqu'il en soit, le soleil reste la seule énergie physique pure : toutes les autres énergies, la terre, l'air et l'eau sont polluées. 

HRM ainsi que d'autres ont apparaissent dans le célèbre documentaire Lumière sur les personnes qui en arrivent à se passer de nourriture.  

Ci-dessous, un large extraits, une conférence et l'interview du metteur en scène. 

Pour ceux qui ont l'opportunité d'assister au lever et au coucher du soleil, le sungazing me semble être une excellente pratique. 

Toutefois, aussi extraordinaire que puisse nous paraître le fait de pouvoir s'abstenir de manger, je crois qu'il est important de se rappeler ce que nous dit Sraddhalu dans la vidéo : c'est juste une adaptation du corps mais non une transformation. Le processus pranique n'est pas comparable au processus de transformation issu du yoga intégral. Nous ne devons donc pas confondre les deux et en faire un faim 😀 en soi. 

Pourtant, ceux qui ont lu l'Agenda savent que Mère en était venue dans sa transformation a avoir des difficultés à manger et que la nourriture était devenue un problème. Le sujet est donc important. 

Il y a aussi le stade intermédiaire avec la nourriture du futur.

Agenda du 30 décembre 1967

(Cet Agenda commence par la lecture d'une note concernant Auroville :)

«Auroville subsistera par ses propres moyens.

«Tous ceux qui vivront là participeront à la vie de la ville et à son développement.

«Cette participation peut être active ou passive.

«Il n'y aura pas d'impôts comme tels, mais chacun contribuera au bien-être collectif par son travail, en nature ou en espèces.

«Les secteurs comme les industries, qui participent activement, feront contribution d'une partie de leurs revenus pour le développement de la cité. Ou bien s'ils produisent des articles ayant une utilité pour les habitants de la ville (comme les produits alimentaires), ils apporteront leur contribution en nature à la ville, laquelle est responsable de la nourriture des habitants.

«Aucune règle ni loi ne sont édictées. Les choses se formuleront d'elles-mêmes à mesure que la Vérité latente de la ville émergera et prendra forme peu à peu. Nous ne voulons pas anticiper.»

C'est tout ?

Je croyais en avoir dit plus que cela. Parce que j'en ai dit beaucoup-beaucoup intérieurement sur l'organisation de la nourriture, etc.... On va faire des essais.

Il y a des choses qui sont vraiment intéressantes ; par exemple, je voudrais qu'il y ait... D'abord, chaque pays aura son pavillon, et dans le pavillon, il y aura une cuisine du pays, c'est-à-dire que les Japonais pourront manger du japonais s'ils le veulent (!) etc., mais dans la ville elle-même, il y aura la nourriture pour les végétariens et la nourriture pour les non-végétariens, et aussi une sorte d'essai pour trouver la «nourriture de demain».

N'est-ce pas, tout ce travail d'assimilation qui vous rend si lourd (ça occupe tellement de temps et d'énergie de l'être), que ce soit fait AVANT, que l'on vous donne quelque chose qui soit immédiatement assimilable, comme ils le font maintenant ; par exemple, ils ont des vitamines directement assimilables et aussi... (comment appellent-ils cela ?... Mère cherche... j'en prends tous les jours... les mots et moi, nous ne sommes pas très amis !)... des protéines. Des principes nutritifs qui se trouvent dans telle, telle ou telle chose et qui ne sont pas volumineux – il faut une quantité formidable pour assimiler très peu.

Alors maintenant qu'ils sont assez adroits au point de vue chimique, on pourrait simplifier. Les gens n'aiment pas cela, simplement parce que... parce qu'ils prennent un plaisir intense à manger (!) mais quand on ne prend plus plaisir à manger, on a besoin d'être nourri et de ne pas perdre son temps à cela. On perd un temps énorme : un temps à manger, un temps à digérer, et puis le reste. Et là, je voudrais qu'il y ait une cuisine d'essai, une espèce de «laboratoire culinaire», pour essayer.

Et les gens iraient ici ou là, ou là, suivant leurs goûts, leurs tendances.

Et on ne paye pas la nourriture, mais on doit donner du travail, ou des ingrédients : ceux qui auraient, par exemple, des champs, donneraient le produit de leurs champs ; ceux qui auraient des usines, donneraient leurs produits ; ou son propre travail en échange de la nourriture.

Ça supprime beaucoup déjà de la circulation monétaire intérieure.

Et pour tout, on pourrait trouver des choses comme cela... Au fond, ce doit être une ville d'études – d'études et de recherche du comment vivre d'une manière à la fois simplifiée et où les qualités supérieures ont PLUS DE TEMPS pour se développer. Voilà.

C'est seulement un petit commencement.

🔥

Alors, il est probable que cette idée de "nourriture chimique" va faire grincer les dents des les bobos bio qui ne jurent que par le naturel. Il faudrait retrouver ce passage d'une vidéo où Sraddhalu explique que le chimique aussi fait partie de la nature. Les OGM, ça c'est différent... mais par la chimie il est possible apparemment d'arriver à une "super nourriture" qui contiendrait tout ce dont le corps a besoin.   

En attendant, Diksha a bien étudié la question et je me souviens qu'il disait que le jus d'herbe de blé, le jus d'herbe d'orge... c'était... la Rolls-Royce de l'alimentation vivante...

... pour peu qu'on ait la patience d'en faire pousser à la maison. À défaut, nous avons aussi l'algue Klamath qui semble être d'une richesse exceptionnelle. (Je n'ai aucun pourcentage sur les ventes...😊

Selon Diksha qui est autrement plus expérimenté que moi sur le sujet : Le tiercé gagnant de l'alimentation vivante : jus d'herbe d'orge, Klamath, jeunes pousses et graines germées...

Pousses de tournesol

Voilà les quelques informations que je souhaitais ajouter... maintenant je ne connais pas plus que cela le sujet de "l'alimentation du futur"... et depuis, il y a certainement de nouvelles choses que j'ignore. 

Et mon expérience personnelle ?

J'ai effectué le fameux processus pranique de 21 jours, les deux premières semaines dans un stage et la dernière à la maison.

Trois observations.

1. Les personnes pratiquant le jeûne ont souvent témoigné d'un regain d'énergie, phénomène confirmé par Sri Aurobindo lui-même. Pour ma part, je n'ai jamais observé un tel phénomène et je fonctionnais au ralenti, un peu comme un petit vieux ou quand nous avons des baisses de tension. 

2. À partir du milieu du processus, j'ai tout à coup ressenti une grande paix sur le plan émotionnel, comme jamais je n'en avais ressenti. Dans ma compréhension, il y a beaucoup d'émotion et d'affectif lié à la nourriture : si on supprime l'alimentation physique, notre système émotionnel s'en trouve très allégé. 

3. De retour chez moi, il se trouve que Diksha passait dans le coin et il me regarda avec étonnement et me dit que mes yeux étaient devenus plus verts (alors qu'ils sont de de couleur noisette). Je n'avais pas remarqué. 

Et puis, voyant que je fonctionnais toujours au ralenti, que je ne pouvais pas fonctionner normalement, j'ai recommencé à manger. Le sujet continue de m'intéresser car je suis bien d'accord avec Mère : c'est extraordinaire de voir tout ce qui tourne en ce monde autour de l'alimentation. Si nous pouvions alléger et simplifier tout ça, ce serait vraiment formidable... 

Si l'on pouvait avoir comme dans Matrix, une substance qui couvre les besoins corporels essentiels et que l'on n'ait plus à se tracasser pour faire les courses, faire la cuisine... quel soulagement cela serait ! On aurait même plus à faire de jardin potager ni à craindre pour notre survie. Au lieu de planter des choux et des carottes on pourrait planter des fleurs... d'ailleurs Sraddhalu a partagé cette confidence de la Mère qui disait qu'elle était davantage nourrie par le parfum d'une fleur que par l'alimentation physique...    

Mais chacun voit midi à sa porte... et ce monde serait sans doute terrifiant pour la plupart des gens : plus de restaurant, plus de gastronomie... tout un monde alimentaire qui s'écroule.

Alors peut-être, sans doute, que le nouveau monde sera un mélange des deux visions avec des restaurants et toutes sortes de choses pour ceux qui aiment manger... et la possibilité aussi de trouver des moyens de substitution pour ceux qui ne trouvent pas ça très intéressant... 

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L
Oui, cette simplicité est belle je trouve :)<br /> <br /> Je partais pour ainsi dire de zéro et sincèrement je dirais que, pour pas mal de plantes que je choisis de cueillir, la reconnaissance claire et nette se fait facilement.<br /> <br /> C'est typiquement le cas avec le laiteron maraîcher (qui en plus pousse à la fois au printemps et à l'automne) et je le trouve parfait pour les salades (autrefois il était même cultivé).<br /> Pour ce qui est de la précieuse ortie, c'est encore plus évident (mais avec des gants).<br /> <br /> Je recommande en particulier le livre "Récolter les jeunes pousses des plantes sauvages comestibles" chez Terran (qui détaille très bien les éventuels risques de confusion, qui ne sont d'ailleurs pas forcément problématiques).<br /> <br /> Pour ce qui est de mieux composer avec l'alimentation plus usuelle, en attendant l'influence du chemin spirituel, je trouve précieuses les observations scientifiques réalisées il y a 100 ans par le docteur Weston Price (dentiste américain ) qui a étudié les régimes alimentaires de peuplades en excellente santé et au physique "bien construit" dans de nombreux endroits de la planète :<br /> <br /> https://www.westonaprice.org/principes-de-regimes-alimentaires-sains/#gsc.tab=0<br /> <br /> Mais je mesure que tout le monde n'a pas un accès facile à des produits sains et nourrissants, notamment en ville.
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L
Bonjour Pascal,<br /> <br /> Merci pour cet article sur l'alimentation et ses perspectives (en complément de celui sur la dernière vidéo de Sraddhalu sur ce thème).<br /> <br /> Depuis quelques années j'explore avec un grand plaisir le domaine des plantes sauvages comestibles, éclairé notamment par les écrits de François Couplan, Thierry Thévenin, Gérard Ducerf...<br /> Pour moi c'est un vrai régal de découvertes, d'observation du vivant, d'expériences concrètes impliquant le corps physique ainsi que les corps subtils<br /> (et sans danger quand on prête un tout petit peu attention à ces belles amies, et que l'on dispose d'un ouvrage bien fait, ce qui est très facile d'accès, sachant que nombreuses d'entre elles sont aisément reconnaissables, et qu'il est possible de délaisser certaines espèces dans le doute)...<br /> <br /> J'aime cette approche "simple" de l'alimentation (pour reprendre le terme utilisé par Mère, sachant que c'est aussi le nom qui est donné aux plantes sauvages de longue date),<br /> où tout pousse tout seul, est librement disponible pour qui s'y intéresse, et peut même se consommer sur place au beau milieu de la divine végétation !<br /> <br /> Il y a une foule de plantes comestibles qui se développent spontanément dans les jardins, les parcs et la nature,<br /> et qui sont extrêmement riches en nutriments essentiels (du fait de leur caractère "vivace", le mot le dit implicitement).<br /> L'ortie est sans doute l'une des plus connues (silice, protéines, vitamines...),<br /> mais le laiteron maraîcher, le tilleul, le prunellier et tant d'autres sont aussi une mine d'or !<br /> <br /> Je trouve que c'est également une belle occasion d'explorer le divin grâce à cette immersion dans la nature :)
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Bonjour Luc,<br /> Tu fais bien de mentionner cet aspect des choses, c'est effectivement une piste très intéressante.... même si je ne suis pas certain que cela soit si facile d'accès que ça... les plantes ne ressemblent pas toujours à ce que l'on trouve dans les livres... ça demande une certaine habitude... il faut un peu baigner dedans. <br /> En tout cas, cette connaissance-là à l'air de revenir en force.... et c'est prometteur pour l'avenir. <br /> En tout cas pour ceux qui habitent à proximité de la nature. <br /> Avec un verger qui donne des fruits à peu près tout au long de l'année, les plantes sauvages à proximité, les fruits secs pour l'hiver... notre alimentation pourrait devenir bien plus simple.