Fleurs de l'aspiration
Dans l'article précédent l'article précédent sur la Flamme, j'ai partagé ce passage de l'Entretien du 12 février 1951...
Il y a un autre genre de méditation qui consiste à être aussi tranquille que l’on peut, mais sans essayer d’arrêter toutes les pensées, car il y en a qui sont purement mécaniques et si vous essayez d’arrêter tout cela, il faut des années et, par-dessus le marché, vous ne serez pas sûr du résultat ; au lieu de cela, vous rassemblez toute votre conscience et vous restez aussi tranquille et paisible que possible, vous vous détachez des choses extérieures comme si elles ne vous intéressaient pas du tout, et, tout d’un coup, vous avivez cette flamme d’aspiration et vous mettez dedans tout ce qui peut venir à vous, afin que la flamme monte de plus en plus, de plus en plus ; vous vous identifiez à elle et vous allez jusqu’au point extrême de votre conscience et de votre aspiration, en ne pensant à rien d’autre — simplement, une aspiration qui monte, qui monte, qui monte, sans songer une minute au résultat, à ce qui peut arriver, surtout pas, et surtout ne pas avoir le désir qu’il vous arrive quelque chose — simplement, la joie de l’aspiration qui monte, monte, monte en s’intensifiant de plus en plus dans une concentration constante.
...sur le moment, je n'ai pas percuté, mais ce matin au réveil, bien reposé, je me suis dit que je connaissais encore rien à l'aspiration, car je n'en avais pas vraiment l'expérience. En tout cas, cette série d'article sur la Flamme, la Flamme d'Agni, la Flamme psychique, la Flamme de la purification, la Flamme de l'aspiration... cette Flamme peut être beaucoup de choses m'a fait comprendre pourquoi Sraddhalu revient régulièrement sur le fait de se concentrer sur notre aspiration vraie.
Et ce matin je me suis intériorisé, concentré sur l'aspiration intérieure... et j'ai perdu la notion du temps, cela a sans doute duré plus de deux heures, peut-être trois. En quelque sorte, j'aspirais à faire l'expérience de l'aspiration, je voulais faire l'expérience de cette aspiration qui monte, qui monte, qui monte... et je n'ai rien vécu de cela.
Par contre, il s'est passé quelque chose de très intéressant. Pendant toute la première partie, j'étais dans une posture d'observateur intérieure et puis, sans trop savoir quand ni comment, à un moment donné, j'ai compris que cela faisait une séparation, une division, et je n'ai plus voulu OBSERVER l'aspiration, mais DEVENIR l'aspiration. Alors, tout l'effort intérieur était de me fondre dans cette aspiration.
Je n'ai pas du tout senti ce travail d’ascension de l'aspiration dont parle Mère, cela ressemblait à autre chose. C'est comme si la Flamme d'aspiration se promenait dans le corps, ou orientait sa lumière, sa force, vers telle ou telle partie du corps, et que l'endroit en question essayait de se fondre dans l'aspiration, de devenir l'aspiration... comme si le but était que le corps tout entier devienne une seule Flamme d'aspiration. Et sur chaque point, les résistances étaient perçues. Cela me donnait la sensation d'un travail d'unification de l'être dans l'aspiration au Divin. Mais pas d'unification avec les classifications très générales du mental et du vital, mais d'unification d'un grand nombre de toutes petites choses dans l'être qui étaient touchées, absorbées, converties, unifiées dans l'aspiration.
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Une flamme qui illumine, mais ne brûle point.
Alors, le mot CONSÉCRATION est apparu à la conscience, une consécration progressive englobant de plus en plus de choses...
Parfois la pression de l'aspiration se situait dans une partie du corps (par exemple dans la jambe droite), parfois dans un centre énergétique (par exemple le plexus solaire), mais le plus souvent, le plus insistant, c'était dans le cerveau. J'essayais bien de faire monter, monter cette aspiration... rien à faire, ça restait obstinément dans le cerveau, ou ailleurs à faire pression sur telle ou telle partie.
Parfois, sensation d'une décharge électrique dans le corps, d'une onde de lumière qui traverse le cerveau à la vitesse de l'éclair ou d'un son perçu dans les oreilles, comme un coup de gong.
Dans l'abdomen, il est apparu quelque fois l'image d'un homme, puis d'autres hommes qui par leurs tenues vestimentaires m'ont tous fait penser à des guerriers des temps anciens, des sortes de chevaliers. Ils baignaient tous dans une lumière orange assez intense. À un moment donné, il y a eu la vision d'une foule de gens, toujours avec cette sensation "moyenâgeuse", et alors la vision de ces gens a été remplacé par la sensation qu'ils montaient dans un escalier intérieur en colimaçon. L'homme guerrier que j'ai vu si nettement dans l'abdomen s'est retrouvé au centre de la tête, et manifestement, il était assez désorienté, ne sachant que faire : il s'asseyait, se relevait, tournait en rond...
Autant les sensations dans le corps pouvaient être pleine de sens, je me trompe peut-être bien sûr dans mon interprétation, mais cela faisait sens – autant la vision de ces gens, de ces guerriers n'en avait aucun. Et ce n'est pas la première fois que je vois des foules de gens – sans savoir ce que cela représente. C'est peut-être ce que dit Mère que tant que nous ne sommes pas unifiés, notre conscience est comme une place publique...
Ce n'est pas facile de décrire le travail intérieur, nous n'y sommes pas très conscient. Pour le dire autrement, il y a des parties en nous qui aspirent au Divin, et il y a des parties en nous qui n'y aspirent pas, qui s'en contrefichent. Ce travail ressemblait à ÉVEILLER L'ASPIRATION tout partout dans le corps, autant qu'il est possible. Mais s'il y avait des sensations corporelles, cela ne devait pas encore se dérouler exactement dans la conscience du corps. J'ai toujours trouvé très difficile de dire sur quel plan se situent exactement les expériences.
En tout cas, je maintiens que nous parlons beaucoup mais que nous n'avons pas vraiment les expériences des choses. Et mon expérience ne me donne pas vraiment l'impression d'avoir compris ce qu'est vraiment l'aspiration. Il y a souvent cette impression qu'il y a une Potentialité qui est là, tout près, une Félicité inconnue, jamais connue dans ma vie, toute proche, presque à portée de main... et puis tout le temps, quand la conscience s'approche... hop... ça se dérobe. Qu'importe, je me concentrerai à nouveau...
J'ai trouvé que cette expérience était l'occasion de partager les liens vers les 37 fleurs en relation avec l'aspiration.
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Le pouvoir s'ouvrant à une conscience supérieure, s'éveille au besoin d'être au service du Divin.
Aspiration à la confiance dans le Divin
Aspiration à la conquête des ennemis dans le vital
Aspiration à la Conscience Divine
Aspiration à la direction supramentale dans le Subconscient
Aspiration à la vraie attitude
Aspiration à l'immortalité intégrale
Aspiration à l'intensité spirituelle
Aspiration au silence dans le mental
Aspiration au silence dans le mental physique
Aspiration dans le physique pour la Lumière Supramentale
Aspiration de la beauté vers la réalisation supramentale
Aspiration de la Matière à la direction supramentale
Aspiration du mental à la direction supramentale
Aspiration du physique à l'Amour Divin
Aspiration physique à l'immortalité
Aspiration spirituelle dans le physique
Aspiration spirituelle dans le vital
Aspiration spontanée de la Nature vers le Divin
Aspiration vitale à l'immortalité
Aspiration vitale à l'union avec le Divin
La Nature aspire à être supramentalisée
L'aspiration du pouvoir à devenir un instrument de l'œuvre divine
Le centre sexuel aspire à la purification