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Personnalité réjouissante, pétillante qui rappelle celle de Jean-Pierre Petite, Gunter Pauli nous parle ici de son expérience enthousiasmante de l'intégration de ses fables à l'école. Ça sent bon le Nouveau monde.

Extrait du début de la vidéo :

3 mn à 5 mn 15.

Peut-être savez-vous que les fables sont devenues les fables par excellence pour le gouvernement chinois. Je n’ai jamais fait une proposition aux chinois. Je n’ai jamais demandé qu’ils essaient mais les Chinois ont appris du succès de l’utilisation des fables au Brésil. Ils m’ont demandé de faire un test dans la ville de Wuxi, et après Wuxi ils ont fait un deuxième test dans 5000 écoles en Chine. Et après trois ans, ils ont décidé de l’implémenter, de réaliser la distribution de la traduction de 365 fables, la distribution dans toutes les écoles chinoises. Je n’ai jamais fait une proposition, je n’ai jamais demandé, ils m’ont invité, et quel honneur d’être invité.

Mais un jour je me retrouve avec les experts pédagogiques de l’Académie des sciences de la Chine et ils me disent : « Professeur Pauli, nous avons décidés que vos fables ne seront jamais disponibles sur des écrans digitaux. » Je dis mais, mais vous avez fait l’édition digitale. Ils disent : non, non, non, regardez. Je le fais avec vous, ce qu’on a fait avec moi [Gunter montre le livre] Eh bien ? C’est plat ? Mais non, il y a une courbe là. Ils ont dit voilà, c’est exactement ça qu’il faut. Les yeux des enfants ont été développés pour observer la totalité de la réalité autour d’eux en trois dimensions. Et si vous obligez les enfants de regarder le tout sur un écran qui est plat, eh bien dans ce cas-là, vous obligez les enfants d’utiliser 1000 fois moins de neurones que dans le cas où vous avez la lecture. Raison pour laquelle après un test de trois ans, la Chine a décidé que les fables ne seront plus jamais lues sur un écran. Toutes les fables seront toujours lues sur papier.

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