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Retranscription du 3e chapitre consacré à l'égalité dans le yoga de la perfection de soi. Le niveau d'exigence est encore plus élevé... 🙂 mais n'oublions pas le facteur temps avec la dimension progressive, et surtout, que par notre don de soi au Divin, c'est le Divin lui-même qui se charge du travail, c'est sa divine égalité qui s'infuse en nous. Le grand intérêt aussi est que nous avons là des indications tout à fait pratiques pour notre sadhana. Nous pouvons, par exemple, prendre appui sur une phrase ou une autre, et y concentrer notre aspiration.

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Les distinctions déjà faites auront suffisamment montré ce que signifie l’état d’égalité. Ce n’est pas simplement une immobilité ni une indifférence, pas un retrait de l’expérience mais une position supérieure par rapport aux réactions actuelles du mental et de la vie. C’est une manière spirituelle de répondre à la vie, ou plutôt de l’embrasser et de la contraindre à devenir une forme d’action parfaite du moi, de l’esprit. C’est le premier secret de la maîtrise que l’âme doit avoir sur la vie.

Quand nous avons atteint à une égalité parfaite, nous sommes admis dans le domaine de la nature spirituelle et divine.

L’être mental dans un corps essaie bien de contraindre et de conquérir la vie, mais à chaque tournant il est contraint par elle parce qu’il est soumis aux réactions du désir du moi vital. Être égal, ne pas être dominé par la force du désir, si violente soit-elle, telle est la première condition de la maîtrise réelle, c’est la base de la conquête de soi.

Mais l’égalité mentale pure et simple, si forte soit-elle, a un défaut   : elle encourage l’immobilité. Pour se protéger du désir, elle limite sa volonté et son action. Seul l’esprit peut supporter les sublimes rapidités d’une volonté impassible, tout en faisant preuve d’une patience illimitée. Aussi juste dans une action lente et mesurée que dans une action rapide et violente, aussi sûr dans une action soigneusement tracée et délimitée que dans une action immense et titanesque, il peut accepter le travail le plus modeste dans le cercle le plus étroit du cosmos, mais il peut œuvrer aussi dans le tourbillon du chaos avec la compréhension des choses et la force créatrice ; et il en est capable car son acceptation détachée, mais aussi sa sympathie profonde, lui donnent, dans un cas comme dans l’autre, un calme, une connaissance, une volonté et un pouvoir infinis. Il a ce détachement parce qu’il se tient au-dessus de tous les événements, toutes les formes, toutes les idées, tous les mouvements qu’il embrasse de son regard ; et pourtant il les accepte tous en lui car il se sent un avec toutes choses.

Sans cette expérience profonde de la libre unité, ekatvam anupashyatah, il ne peut y avoir de complète égalité spirituelle.

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La première tâche du sâdhak est de s’assurer qu’il possède la parfaite égalité et dans quelle mesure ; sinon, il doit trouver la faille et exercer sans relâche sa volonté sur sa nature ou faire appel à la volonté du Purusha pour se débarrasser du défaut et de ses causes.

Il doit posséder quatre qualités   :

d’abord l’égalité au sens le plus pratique et concret du terme, samatâ, être libre de toutes préférences mentales, vitales et physiques, accepter également toutes les œuvres de Dieu en lui et autour de lui ;

deuxièmement, une paix solide et une absence de toute perturbation et de tout désordre, shânti ;

troisièmement, un pur bonheur intérieur, un bien-être spirituel invariable en son être naturel, sukham ;

enfin, une joie claire et le rire de l’âme qui embrasse la vie et l’existence tout entière.

Être égal, c’est être infini et universel ; ne pas se limiter, ne pas s’enchaîner à telle ou telle forme du mental et de la vie ni à leurs préférences et leurs désirs partiels.

Mais puisque l’homme, en sa nature présente, vit dans ses formations mentales et vitales et non dans la liberté de l’esprit, il est naturellement attaché à ces formations et aux désirs ou préférences qu’elles impliquent. Les accepter est tout d’abord inévitable, les dépasser est extrêmement difficile et peut-être impossible, tant que nous sommes obligés de nous servir du mental comme instrument d’action principal. Par conséquent, la première nécessité est de leur retirer au moins leur aiguillon, et même quand elles persistent, de les priver de leurs revendications les plus fortes, de leur égoïsme, de leur emprise la plus violente sur notre nature.

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La présence en nous d’un calme mental et spirituel imperturbable nous montrera dans quelle mesure nous avons réussi.

Le sâdhak doit être vigilant et prendre la position du Purusha qui, derrière le mental, observe et consent ; ou mieux encore, il se tiendra dès que possible au-dessus du mental et repoussera le moindre signe, la moindre vibration de trouble, d’anxiété, de chagrin, de révolte, toute perturbation mentale.

Au moindre remous, il devra immédiatement découvrir la source, le défaut qu’il signale, la faille de la revendication égoïste ou du désir vital, l’émotion ou l’idée qui l’a suscité, et le décourager par sa volonté, par son intelligence spiritualisée, par l’unité de son âme avec le Maître de son être.

À aucun prix il ne doit chercher d’excuse à ces mouvements, aucune justification intérieure ou extérieure, si naturelle, juste ou plausible puisse-t-elle sembler.

Si c’est le prâna qui provoque troubles et réclamations, il se séparera de lui, fixera sa nature supérieure dans la buddhi, et, avec son aide, disciplinera et rejettera les revendications de l’âme de désir.

Il suivra la même méthode pour les émotions du cœur qui protestent et le perturbent.

Mais si la volonté et l’intelligence elles-mêmes sont en faute, le trouble est plus difficile à maîtriser, car dans ce cas c’est l’auxiliaire ou l’instrument principal qui s’est fait le complice de la révolte contre la Volonté divine, et les vieilles perversions des éléments inférieurs affaiblis profitent de cet assentiment pour redresser la tête. Par conséquent, il faut constamment insister sur une seule idée maîtresse   : la soumission au Maître de notre être, au Divin qui est en nous et dans le monde, au Moi suprême, à l’Esprit universel. La buddhi doit se fixer sur cette idée et décourager toutes ses autres volontés mineures ou préférences particulières et enseigner à tout l’être que l’ego — qu’il fasse entendre ses réclamations par la raison, par la volonté personnelle, par le cœur ou l’âme de désir dans le prâna — n’a aucun droit d’aucune sorte, et que tout chagrin, toute révolte, toute impatience, tout trouble, sont une violence faite au Maître de notre être.

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Cette soumission totale sera le soutien principal du sâdhak parce qu’en dehors de l’immobilité complète et de l’indifférence pour toute action, qui est à éviter, c’est le seul moyen qui permette d’atteindre la paix et le calme absolus.

Nous ne devons pas tolérer que la persistance du trouble, ashânti, et le temps qu’exigent cette purification et cette perfection deviennent des causes de découragement et d’impatience. Le trouble vient de ce que quelque partie de la nature réagit encore ; sa récurrence souligne la présence du défaut et met le sâdhak sur ses gardes afin qu’il exerce une volonté plus éclairée et plus constante pour s’en débarrasser. Quand le trouble est trop fort pour être tenu à distance, il faut le laisser passer et décourager son retour par une vigilance et une insistance redoublées de la buddhi spiritualisée. Si nous persistons, nous verrons que le trouble perd peu à peu de sa force, devient de plus en plus extérieur et ne fait plus que de brèves réapparitions, jusqu’à ce que, finalement, le calme devienne la loi de l’être.

Cette règle vaut aussi longtemps que la buddhi mentale reste l’instrument principal ; mais quand la lumière supramentale prend possession du mental et du cœur, il ne peut plus y avoir de trouble, de chagrin, de perturbation, car le supramental vient avec la force illuminée d’une nature spirituelle où ces remous ne peuvent plus se produire. Là, les seules vibrations et les seules émotions sont celles de la nature même de l’unité divine, qui est Joie   : ânandamaya.

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Ce calme solide dans tout l’être doit être invariable, quoi qu’il arrive   : dans la bonne santé et dans la maladie, dans le plaisir et dans la peine, même dans la souffrance physique la plus intense, dans la bonne et la mauvaise fortune, la nôtre ou celle de ceux que nous aimons, dans le succès et dans l’échec, dans l’honneur et l’outrage, la louange et le blâme, la justice ou l’injustice qui nous est faite — dans tout ce qui affecte d’ordinaire le mental.

Si nous voyons partout l’unité, si nous reconnaissons que tout arrive par la volonté divine, si nous voyons Dieu en tout — dans nos ennemis, ou plutôt en ceux qui s’opposent à nous dans le jeu de la vie, autant qu’en nos amis, dans les pouvoirs qui nous affrontent et nous résistent autant que dans ceux qui nous favorisent et nous assistent, dans toutes les énergies et toutes les forces, tous les événements, et si, en outre, nous pouvons sentir que rien n’est séparé de notre moi, que le monde entier ne fait qu’un avec nous en notre être universel, alors le cœur et le mental trouvent beaucoup plus facile de prendre cette attitude.

Mais même avant de parvenir à cette vision universelle ou avant même qu’elle soit fermement établie en nous, nous devons, par tous les moyens en notre pouvoir, insister sur cette égalité réceptive et active, sur ce calme invariable.

Une seule goutte de cela, alpam api asya dharmasya, est un grand pas vers la perfection ; une première et solide fondation de cette calme égalité marque le début de la perfection pour l’âme libérée ; son intégralité nous assure un progrès rapide dans tous les autres éléments de la perfection, car sans elle nous sommes privés d’une base solide ; et si elle nous fait fortement défaut, nous retomberons constamment à l’état inférieur du désir, de l’ego, de la dualité et de l’ignorance.

Pelargonium – Géranium – Couleurs variées

Bonheur spirituel

Calme et souriant, rien ne peut le troubler.

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Quand ce calme est acquis, les préférences vitales et mentales perdent de leur force perturbatrice ; elles demeurent simplement comme une habitude mentale superficielle.

L’acquiescement ou le rejet vital, l’empressement à accueillir tel événement plutôt qu’un autre, l’acquiescement ou le rejet mental, la préférence pour telle idée ou telle vérité plus séduisante qu’une autre, la volonté bien affirmée d’obtenir tel résultat plutôt qu’un autre, ne sont plus qu’un mécanisme de surface, encore nécessaire pour indiquer la direction dans laquelle la Shakti doit s’orienter ou dans laquelle, pour le moment, elle est poussée par le Maître de notre être.

Mais tout cela n’a plus la troublante apparence d’une volonté égoïste véhémente, d’un désir intolérant, d’une attirance obstinée. Ces apparences peuvent persister pendant un temps sous une forme atténuée, mais à mesure que le calme de l’égalité s’accroît, s’approfondit, devient plus essentiel et plus compact, ghana, elles disparaissent, cessent de colorer la substance mentale et vitale, ou ne font qu’effleurer le mental physique le plus extérieur sans pouvoir pénétrer en nous ; et finalement, même cette récurrence, même cette apparition aux portes extérieures du mental, cessent complètement.

Dès lors, nous percevons de façon concrète et vivante que tout en nous est accompli et dirigé par le Maître de notre être, yathâ prayukto’smi, tathâ karomî 1, ce qui n’était auparavant qu’une idée forte ou une foi, avec, de temps à autre, des aperçus indirects de l’action divine derrière les devenirs de notre nature personnelle. Désormais, chaque mouvement est vu comme la forme que la Shakti, le pouvoir divin en nous, donne aux indications du Purusha ; une forme encore personnalisée sans doute, encore amoindrie dans la tournure inférieure du mental, mais qui n’est plus foncièrement égoïste, plus une forme imparfaite ni une évidente déformation.

Il nous reste maintenant à dépasser ce stade même, car l’action et l’expérience parfaites ne doivent pas être déterminées par une préférence mentale ni vitale, quelle qu’elle soit, mais par cette volonté spirituelle révélatrice et inspiratrice qu’est la Shakti en son initiative directe véritable. Quand je dis   : «   La tâche que Tu m’assignes, je l’exécute   », j’introduis encore une réaction mentale, un élément personnel qui limite. Car c’est le Maître qui fera son œuvre à travers nous en tant qu’instrument, et il ne doit y avoir en moi aucune préférence mentale ni autre qui limite, intervienne et puisse produire un fonctionnement imparfait.

Le mental doit devenir un canal silencieux, lumineux des révélations de la Vérité supramentale et de la Volonté contenue dans sa vision.

Dès lors, l’action sera l’action de la Vérité et de l’Être suprêmes et non une traduction mentale diminuée ou incorrecte. Si telle limitation, telle sélection, telle relation est imposée, c’est le Divin qui se l’impose à lui-même dans l’individu pour un temps et à ses propres fins ; ce n’est pas un phénomène obligatoire et définitif ni une détermination ignorante du mental. La pensée et la volonté sont désormais une action du lumineux Infini, une formulation qui n’exclut pas les autres formules mais, au contraire, les met à leur place exacte par rapport à elle-même, les englobant ou même les transformant, tout en s’acheminant vers de plus vastes formes de la connaissance et de l’action divines.

1. «   La tâche qui m’est assignée [par Toi], je l’exécute.   » (Pândava-Gîtâ)

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Le premier calme à se manifester s’apparente à la paix ; c’est une absence de toute agitation, tout chagrin, toute perturbation.

À mesure que l’égalité se renforce, sa substance se change plus complètement en pur bonheur et en bien-être spirituel. C’est la joie de l’esprit en soi qui ne dépend de rien d’extérieur pour atteindre son absolu, nirâshraya, comme il est dit dans la Gîtâ, antah-sukho antar-ârâmah    : c’est un bonheur intérieur qui dépasse tout, brahma-samsparsham atyantam sukham ashnute. Rien ne peut déranger cet état ; il s’étend même aux choses extérieures que regarde l’âme et leur impose aussi sa loi de tranquille joie spirituelle. Mais sa base reste encore le calme, c’est une joie neutre, unie, tranquille, ahaïtuka.

Puis, à mesure que croît la lumière supramentale, un plus grand Ânanda se manifeste qui est la base du ravissement innombrable de l’esprit en tout ce qu’il est, tout ce qu’il devient, tout ce qu’il voit et tout ce dont il a l’expérience ; c’est la source du rire de la Shakti qui accomplit lumineusement les œuvres du Divin et porte son Ânanda dans tous les mondes.

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Quand elle est parfaite, l’action de l’égalité transforme toutes les valeurs à partir du pouvoir d’ânandamaya, de la joie divine.

L’action extérieure peut rester ce qu’elle était — ou elle peut changer suivant l’ordre de l’Esprit et conformément aux nécessités du travail pour le monde —, mais toute l’action intérieure est d’une autre sorte. La Shakti et ses différents pouvoirs de connaissance, d’action, de jouissance, de création, de formulation, s’appliqueront aux divers desseins de l’existence, mais dans un autre esprit ; ce seront les desseins, les résultats, les lignes d’action fixés par le Divin en sa lumière d’en haut, et non ceux que réclame l’ego pour son propre bien séparé.

Le mental, le cœur, l’être vital, le corps lui-même seront satisfaits de tout ce qui leur viendra du grand Dispensateur et Maître de leur être ; en cela, ils trouveront une satisfaction spiritualisée et une félicité plus subtiles, et pourtant plus complètes, tandis que la connaissance et la volonté divines au-dessus œuvreront à la réalisation future de leurs desseins.

Dès lors, le succès et l’échec n’ont plus le sens qu’ils ont d’ordinaire   : il ne peut pas y avoir d’échec car tout ce qui arrive est l’intention du Maître des mondes et n’est pas définitif. C’est un pas sur Son chemin, et si cet échec ressemble à une opposition, à une défaite, un démenti, et même momentanément à une négation totale du but assigné à l’être qui sert d’instrument, ce n’est qu’une apparence et, plus tard, l’échec apparaîtra à sa vraie place dans l’économie de l’action du Seigneur ; une vision supramentale plus complète peut même voir immédiatement ou d’avance sa nécessité et sa vraie relation avec le résultat final auquel il semble si contraire, et qu’il semble même interdire définitivement.

Ou bien, tant que la lumière est insuffisante, s’il y a eu quelque erreur d’interprétation du but ou de la ligne d’action et des étapes menant au résultat, l’échec vient pour rectifier l’erreur et il est accepté avec calme, sans causer de découragement ni de fluctuation dans la volonté.

Finalement, nous comprenons que l’échec n’existe pas ; l’âme trouve une félicité égale, passive ou active, à tous les événements, car elle voit en eux des étapes ou des expressions de la Volonté divine. Ce changement de point de vue se produit de la même manière pour la bonne et la mauvaise fortune, l’agréable et le désagréable sous toutes leurs formes, mangala amangala, priya apriya.

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Et il en est des personnes comme des événements   : l’égalité amène un changement complet de point de vue et d’attitude.

Le premier effet d’un mental égal et d’un esprit égal est de créer une charité et une tolérance intérieures grandissantes vis-à-vis de toutes les personnes, toutes les idées, les points de vue, les actions, parce que nous voyons que Dieu est en tous les êtres et que chacun agit selon sa nature, son svabhâva, et sa formule présente.

Quand l’Ânanda égal, positif, est là, cet état s’approfondit et se change en une compréhension intime, et finalement en un amour universel égal.

Rien de tout cela ne s’oppose à la diversité des relations ni à la diversité d’expression de l’attitude intérieure selon les besoins de la vie telle que la détermine la volonté spirituelle, et rien n’empêche d’affirmer avec fermeté telle idée ou tel point de vue, telle action contre telle autre pour les besoins et les desseins de la vie et par la même détermination, ni de résister ou d’agir vigoureusement et de s’opposer intérieurement ou extérieurement aux forces qui cherchent à barrer le chemin du mouvement décrété.

On peut même voir surgir cette ruée d’énergie de Rudra 1 qui martèle avec force l’obstacle humain ou autre, ou l’écrase, parce que c’est nécessaire non seulement pour lui mais pour les desseins que le Divin poursuit dans le monde. Mais l’égalité dans son essence n’est pas altérée ni diminuée par ces expressions superficielles. L’esprit, l’âme fondamentale demeure identique à elle-même tandis que la Shakti de la connaissance, de la volonté, de l’action ou de l’amour fait son œuvre à travers les formes diverses qui lui sont nécessaires.

Et finalement, tout devient la forme d’une lumineuse unité spirituelle avec tous les êtres, toutes les énergies, toutes les choses, au sein de l’être du Divin et de la force universelle unique, lumineuse, spirituelle. Et dans cette unité notre action fait inséparablement partie de l’action du tout, elle n’est pas séparée de lui et sent parfaitement que chaque relation est une relation avec le Divin en tout, dans les formes complexes de Son unité universelle.

Cette plénitude ne peut guère être décrite dans le langage de la raison mentale qui divise, car elle se sert de tous les opposés, tout en leur échappant, et elle ne peut pas non plus s’exprimer dans les termes de notre psychologie mentale limitée. Elle appartient à un autre domaine de conscience, à un autre plan de notre être.

1. Rudra   : l’aspect destructeur de Shiva.

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Ci-dessous, le PDF des 3 chapitres du Yoga de la Perfection de soi consacrés à l'égalité. Si nous nous imprégnons de ces textes, il me semble impossible que nous ne fassions pas quelques progrès.

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