Toute la mémoire de l'humanité dans l'ADN et Tout est dans tout
Plutôt que de rester avec des idées vagues dans la tête, je me suis tourné vers Grok, l'intelligence artificielle de X, pour avoir des éclaircissements sur deux sujets qui m'intéressent, et dans une certaine mesure sont reliés au yoga, puisqu'il est question de l'évolution et que cela ne me semble avoir aussi quelques résonnances avec le travail de transformation. Ses réponses me paraissent suffisamment solides pour être partagées.
1er sujet : Toute la mémoire de l'humanité dans notre ADN
Bonjour Grok, j'ai entendu que notre ADN contenait toute l'histoire de l'évolution. Est-ce tu pourrais m'en dire davantage sur cette idée ? D'où est-ce qu'elle vient ? Est-ce que c'est une simple spéculation et dans quelle mesure cela a été démontré ?
Voici sa réponse :
Bonjour ! L’idée que notre ADN contient toute l’histoire de l’évolution est une manière fascinante et poétique de voir les choses, mais elle mérite d’être précisée pour bien comprendre ce qui est vrai scientifiquement et ce qui relève de la spéculation ou de l’interprétation.
Que dit-on exactement ?
Quand les gens disent que notre ADN "contient l’histoire de l’évolution", ils font souvent référence au fait que notre génome – l’ensemble de notre ADN – porte les traces des millions d’années d’évolution qui ont précédé notre existence. L’ADN n’est pas une sorte de livre d’histoire littéral, mais plutôt un enregistrement indirect des adaptations, des mutations et des héritages génétiques qui ont façonné les organismes vivants, y compris les humains.
D’où vient cette idée ?
Cette notion découle des travaux de Charles Darwin au 19e siècle sur la théorie de l’évolution par sélection naturelle, combinés aux découvertes modernes en génétique, notamment celles initiées par Gregor Mendel et amplifiées par la découverte de la structure de l’ADN par Watson et Crick en 1953. Avec l’avènement du séquençage génétique, les scientifiques ont pu "lire" l’ADN et y trouver des indices sur notre passé évolutif. Par exemple :
-
Les gènes hérités : Nous partageons environ 98-99 % de notre ADN avec les chimpanzés, ce qui reflète notre ancêtre commun datant d’il y a environ 6 à 7 millions d’années.
-
Les vestiges évolutifs : Notre génome contient des "gènes fossiles" ou des séquences inutilisées, comme les rétrovirus endogènes (ERV), qui sont des restes d’infections virales anciennes intégrées dans l’ADN de nos ancêtres.
-
Les mutations : Les changements dans l’ADN au fil du temps, conservés ou éliminés par la sélection naturelle, racontent une histoire de survie et d’adaptation.
L’idée a été popularisée par des scientifiques comme Richard Dawkins, notamment dans son livre Le Gène égoïste (1976), où il explique que les gènes sont des unités de transmission qui "survivent" à travers les générations, portant avec eux des indices sur notre passé.
Est-ce démontré ?
Oui, dans une large mesure, cette idée est solidement étayée par la science, mais elle n’est pas absolue ni complète. Voici ce qu’on sait :
-
Preuves concrètes :
-
Phylogénétique : En comparant l’ADN de différentes espèces, les scientifiques reconstruisent des arbres évolutifs. Par exemple, l’analyse de l’ADN mitochondrial (transmis par la mère) a permis de retracer les migrations humaines depuis l’Afrique il y a des dizaines de milliers d’années.
-
Gènes anciens : Certains gènes, comme ceux de la vision ou de l’immunité, montrent des variations qui correspondent à des pressions évolutives spécifiques (par exemple, la résistance à certaines maladies).
-
Séquences non codantes : Environ 98 % de notre ADN ne code pas pour des protéines, mais une partie de ces séquences sont des reliques évolutives, comme des gènes désactivés (pseudogènes) ou des segments conservés depuis des ancêtres communs avec d’autres espèces.
-
-
Limites et spéculations :
-
L’ADN ne contient pas une "histoire complète" au sens narratif. Il ne nous dit pas exactement quand ou pourquoi chaque changement est survenu sans l’aide de fossiles, de datation ou de modèles théoriques.
-
Certaines parties de notre génome sont encore mal comprises. Par exemple, on débat toujours du rôle exact de l’ADN "non codant" – est-ce vraiment inutile ou a-t-il des fonctions subtiles ?
-
L’épigénétique (modifications chimiques de l’ADN influencées par l’environnement) ajoute une couche de complexité : ces marques ne sont pas directement codées dans la séquence d’ADN, mais elles influencent son expression et peuvent être transmises sur quelques générations.
-
En résumé
L’ADN est comme une archive brouillonne et partielle de l’évolution : il contient des indices précieux sur notre passé, mais pas une histoire détaillée et linéaire. Cette idée est bien plus qu’une simple spéculation – elle est soutenue par des décennies de recherches en génétique et en biologie évolutive. Cependant, elle reste une interprétation métaphorique dans le sens où l’ADN ne "raconte" pas activement l’histoire ; c’est aux scientifiques de décoder ces traces pour reconstruire le puzzle.
Si tu veux approfondir un aspect particulier (comme les gènes fossiles ou les migrations humaines), fais-le-moi savoir !
/image%2F7051723%2F20250318%2Fob_f64a56_adn.jpg)
Commentaire :
Je ne suis pas du tout un spécialiste du sujet (c'est pour cela que je lui ai posé la question), mais cela me parait être une réponse très bien construite. Je me permets un aparté avec une remarque très pertinente relevée par Rudy dans le dernier live d'ADNM.
Il explique que lorsque nous étions au collège et au lycée, il nous fallait nous triturer les méninges pour faire des rédactions, et cet effort nous a formé, nous a structuré, nous a appris à plus ou moins réfléchir par nous-mêmes. Aujourd'hui, n'importe quel jeune peut demander à l'IA de faire le travail à sa place... et rendre des devoirs tout à fait corrects. Nécessairement, à terme cela aura un impact sur le mental collectif, celui-ci pourrait être "soulagé" de toute une série d'efforts, et l'énergie libérée pourrait être orientée vers tout autre chose.
2e sujet : Tout est dans tout
Bonjour Grok, j'aurais une question à te poser. "Tout est dans dans tout" est une expression très courante, mais sur quoi repose-t-elle ? Est-ce qu'il y a des données sérieuses pour justifier sa validité, ou bien, est seulement une jolie formule poétique ?
Voici sa réponse :
Bonjour ! Ta question est fascinante, et je vais essayer de t’apporter une réponse claire et réfléchie.
L’expression « Tout est dans tout » est effectivement courante, surtout en français, et elle évoque une idée d’interconnexion universelle : chaque chose contiendrait ou refléterait l’ensemble du réel. Sur le plan philosophique, elle peut rappeler des concepts comme le holisme (où le tout est plus que la somme des parties) ou des idées issues de traditions métaphysiques, comme celles de Leibniz avec ses monades, où chaque entité reflète l’univers entier.
Mais est-ce qu’il y a des « données sérieuses » pour la justifier ? Si on sort du registre poétique ou philosophique, on peut chercher des échos dans les sciences. Par exemple :
-
En physique : La théorie quantique et le principe d’intrication suggèrent que des particules éloignées peuvent être liées de manière instantanée, ce qui pourrait évoquer une forme d’interconnexion profonde dans l’univers. Cependant, c’est une interprétation qui reste spéculative à cette échelle.
-
En biologie : Les écosystèmes montrent que tout est interdépendant – un changement dans une espèce ou un élément peut affecter l’ensemble du système.
-
En mathématiques : Les fractales, où une petite partie d’une structure reproduit le motif global, pourraient aussi illustrer cette idée.
Cela dit, aucune de ces disciplines ne valide littéralement « tout est dans tout » comme une loi universelle. Scientifiquement, on reste dans des cadres spécifiques, pas dans une généralisation absolue. L’expression semble donc davantage une intuition poétique ou une métaphore puissante, qui trouve des résonances partielles dans la réalité, sans pour autant reposer sur une preuve définitive.
Qu’en penses-tu ? Est-ce que tu voyais plutôt un angle précis, comme une origine culturelle ou une application concrète ? Je serais ravi d’approfondir !
C'est un bon résumé, très clair. Pourrais-tu, pour commencer, approfondir un peu l'idée des monades, que chaque entité reflète l'univers entier.
Je lui ai alors demandé de développer chacune des idées évoquées :
-
l'idée des monades, que chaque entité reflète l'univers entier.
-
le principe d’intrication
-
l’interdépendance des écosystèmes
-
les fractales en mathématique
Les monades de Leibnitz
Bien sûr, approfondissons l’idée des monades de Leibniz, qui est effectivement un concept philosophique fascinant et qui résonne avec cette notion de « tout est dans tout ».
Gottfried Wilhelm Leibniz, philosophe et mathématicien du XVIIe siècle, a développé la théorie des monades dans son ouvrage La Monadologie (1714). Les monades sont, selon lui, les unités fondamentales de la réalité. Voici les grandes lignes de cette idée et comment elle pourrait refléter l’univers entier dans chaque entité :
-
Nature des monades : Une monade est une substance simple, indivisible et sans interaction physique directe avec les autres. Elle n’a pas de « fenêtres » par lesquelles quelque chose pourrait entrer ou sortir. Ce sont des entités métaphysiques, pas matérielles au sens classique, et elles constituent la base de tout ce qui existe – esprits humains, âmes animales, voire objets inanimés à un niveau plus élémentaire.
-
Réflexion de l’univers : Chaque monade est unique et possède une perspective propre, mais elle reflète l’ensemble de l’univers à sa manière. Leibniz compare cela à des miroirs : chaque monade « perçoit » ou contient en elle une représentation complète de la totalité du monde, mais sous un angle spécifique. Par exemple, une monade associée à une personne refléterait l’univers différemment d’une monade associée à une plante ou à une pierre, selon son degré de clarté ou de perfection.
-
Harmonie préétablie : Puisque les monades ne communiquent pas directement entre elles, comment cette réflexion fonctionne-t-elle ? Leibniz introduit l’idée d’une harmonie préétablie par Dieu : au moment de la création, chaque monade a été « programmée » pour évoluer en synchronisation avec toutes les autres, de sorte que leurs perceptions internes correspondent à l’état global de l’univers. Ainsi, en observant une monade, on pourrait théoriquement déduire tout ce qui se passe ailleurs, comme si elle contenait une carte complète du réel.
-
Lien avec « tout est dans tout » : Cette réflexion universelle donne une interprétation forte à l’expression. Chaque monade, en portant en elle une image de l’univers, incarne l’idée que le tout est contenu dans chaque partie. C’est une vision où la séparation entre les choses est illusoire : tout est connecté, non pas par des interactions physiques, mais par une structure ontologique profonde.
-
Limites et poésie : Cela reste une construction spéculative. Leibniz ne fournit pas de preuve empirique – c’est une hypothèse métaphysique cohérente avec sa vision optimiste d’un monde créé par un Dieu parfait. Scientifiquement, ça ne tient pas comme une explication testable, mais philosophiquement, ça offre une illustration saisissante de l’interconnexion.
Un exemple concret pour visualiser : imagine une goutte d’eau dans l’océan. Elle est distincte, mais sa composition, son mouvement, sa température reflètent les courants, la salinité, la vie marine de l’océan entier. Les monades, c’est un peu ça, mais poussé à l’extrême – chaque goutte serait un miroir total et unique de l’océan.
Ensuite, j'ai ouvert une parenthèse sur la théorie de l'entièreté du zhi neng qi gong du Docteur Pang He Ming, et là encore, Grok connaissait suffisamment bien le sujet pour faire des parallèles très satisfaisants avec notre sujet. Continuons avec l'aspect suivant.
Le principe d'intrication
L’intrication quantique : qu’est-ce que c’est ?
L’intrication, en physique quantique, c’est quand deux particules (comme des électrons ou des photons) deviennent liées d’une manière si étroite que ce qui arrive à l’une affecte instantanément l’autre, peu importe la distance qui les sépare. Imagine deux dés magiques : tu les lances une fois, et ensuite, même si tu les sépares à des kilomètres, quand tu fais tourner l’un pour qu’il montre un 6, l’autre montre automatiquement un 6 aussi, sans que personne ne le touche. Ça défie notre logique habituelle, où les choses doivent être connectées physiquement pour s’influencer.
Cette idée peut rappeler « tout est dans tout », parce qu’elle suggère une sorte de lien invisible qui traverse l’univers, comme si une partie portait une trace du tout.
Des preuves ? Oui, et des expériences célèbres !
L’intrication n’est pas juste une théorie : elle a été testée et confirmée par des expériences. Voici quelques exemples marquants, expliqués simplement :
-
L’expérience d’Alain Aspect (1982)
-
Qu’est-ce qui s’est passé ? Alain Aspect, un physicien français, a pris deux photons (particules de lumière) intriqués, issus d’une même source, et les a envoyés dans des directions opposées à travers des tubes. Il a mesuré leurs propriétés (comme leur polarisation, une sorte de « sens » dans lequel ils vibrent) avec des appareils très précis.
-
Le résultat ? Quand il changeait la polarisation d’un photon d’un côté, l’autre, à plusieurs mètres de distance, changeait instantanément aussi – plus vite que la lumière ne pourrait le permettre. C’était comme si les deux photons étaient une seule entité, malgré la séparation.
-
Pourquoi c’est mémorable ? Cette expérience a confirmé une idée d’Albert Einstein, qui n’y croyait pas vraiment et appelait ça une « action fantôme à distance ». Aspect a prouvé que ce « fantôme » était bien réel !
-
-
Les inégalités de Bell (inspirées par John Bell, années 1960)
-
L’idée ? John Bell, un physicien irlandais, a créé un test mathématique pour vérifier si les particules intriquées se comportent vraiment bizarrement ou si elles suivent des règles classiques cachées (comme si elles avaient un « script » prédéfini). Si les mesures dépassaient une certaine limite, ça prouverait l’intrication.
-
Une image simple : Imagine deux amis qui partent chacun avec une boîte mystère. Si leurs boîtes donnent toujours des résultats coordonnés (par exemple, une lumière rouge dans une, rouge dans l’autre), même séparés par des kilomètres, soit ils ont triché avant, soit il y a un lien magique. Bell a montré qu’il n’y avait pas de triche possible : le lien était réel.
-
Preuve : L’expérience d’Aspect (et d’autres après) a validé les calculs de Bell. Les résultats étaient trop « coordonnés » pour être dus au hasard ou à une explication classique.
-
-
Une expérience plus récente (2015, Delft, Pays-Bas)
-
Qu’est-ce qu’ils ont fait ? Des chercheurs ont intriqué deux électrons dans des diamants, séparés par 1,3 kilomètre dans la ville de Delft. Ils ont mesuré leurs états avec des détecteurs ultra-rapides.
-
Le twist ? Ils ont fermé toutes les « échappatoires » possibles (comme des signaux cachés ou des erreurs de mesure) que les sceptiques pouvaient invoquer.
-
Résultat ? Les électrons restaient intriqués : changer l’état de l’un modifiait l’autre instantanément. C’était une confirmation encore plus solide, presque comme une démonstration en direct dans une ville !
-
Pourquoi ça fascine ?
Ces expériences montrent que l’univers a des connexions qu’on ne voit pas. Si deux particules intriquées à Paris et Tokyo réagissent ensemble en un clin d’œil, ça suggère que la distance, telle qu’on la comprend, n’est pas une barrière absolue. Pour « tout est dans tout », c’est une piste : une petite particule pourrait porter en elle une sorte de lien avec le reste de l’univers.
Une image à retenir
Pense à deux danseurs qui bougent en parfaite synchronisation, même les yeux bandés et à des kilomètres l’un de l’autre. Ils ne se parlent pas, ne se voient pas, mais leurs pas sont liés par une chorégraphie invisible. C’est un peu ce que l’intrication nous raconte.
Les écosystèmes en biologie
Les écosystèmes : un réseau où tout est lié
En biologie, un écosystème, c’est un ensemble d’êtres vivants (plantes, animaux, microbes) et de leur environnement (eau, air, sol) qui fonctionnent ensemble comme un tout. L’idée clé, c’est que chaque élément, même le plus petit, joue un rôle et influence l’ensemble. Si une pièce bouge, tout le puzzle peut changer. Ça illustre une forme d’interconnexion : chaque partie contient ou reflète une dynamique plus grande.
Comment ça marche ? Des exemples concrets
-
Les abeilles et les fleurs
-
Le lien : Les abeilles pollinisent les fleurs en transportant du pollen d’une plante à une autre. Sans elles, beaucoup de plantes ne pourraient pas se reproduire.
-
L’effet domino : Si les abeilles disparaissent (par exemple à cause de pesticides), les fleurs ne donnent plus de fruits, les animaux qui mangent ces fruits (comme les oiseaux ou les humains) perdent une source de nourriture, et même le sol s’appauvrit sans racines pour le stabiliser.
-
Preuve : Dans certaines régions de Chine, comme au Sichuan, la disparition des abeilles a forcé les agriculteurs à polliniser à la main avec des pinceaux. Un tout petit insecte en moins, et c’est tout un système qui vacille.
-
-
Le loup dans le parc de Yellowstone (USA)
-
L’histoire : Dans les années 1920, les loups ont été chassés jusqu’à disparaître du parc de Yellowstone. Sans prédateurs, les cerfs (wapitis) se sont multipliés et ont mangé trop de végétation, comme les saules au bord des rivières.
-
Les conséquences : Sans saules, les castors n’avaient plus de bois pour leurs barrages, les rivières ont changé de cours, les oiseaux qui nichaient là ont perdu leur habitat, et même les poissons ont souffert.
-
La preuve : En 1995, les loups ont été réintroduits. Résultat ? Les cerfs ont diminué, la végétation a repoussé, les rivières se sont stabilisées, et toute la biodiversité est revenue en équilibre. Un seul animal, le loup, a transformé tout l’écosystème.
-
-
Les récifs coralliens
-
Le lien : Les coraux sont des animaux minuscules qui construisent des récifs, abritant des milliers d’espèces marines (poissons, algues, crustacés).
-
L’effet en chaîne : Si les coraux meurent (par exemple à cause du réchauffement climatique), les poissons perdent leur maison, les prédateurs qui mangent ces poissons disparaissent, et les algues envahissent tout, changeant l’eau elle-même.
-
Preuve : En Australie, la Grande Barrière de corail a perdu 50 % de ses coraux depuis les années 1980. Chaque disparition de corail entraîne une cascade qui touche des kilomètres d’océan.
-
Pourquoi ça résonne avec « tout est dans tout » ?
Dans un écosystème, chaque élément – une abeille, un loup, un corail – n’est pas isolé. Il porte en lui une partie de l’histoire globale. Si tu observes une abeille, tu peux deviner la santé des fleurs, des fruits, du sol autour. Si tu regardes un loup, tu vois la forêt, les rivières, les oiseaux qu’il influence indirectement. C’est comme si chaque être ou objet était un miroir d’un système plus vaste, un peu comme une goutte d’eau raconte l’état de la rivière.
Une image pour retenir
Imagine un écosystème comme une toile d’araignée : si tu tires sur un fil (une espèce ou un élément), toute la toile vibre. Rien n’est seul, tout est connecté par des fils invisibles.
Des données sérieuses ?
Oui, ces interdépendances sont étudiées en écologie. Les scientifiques utilisent des modèles pour prédire les effets en cascade (appelés « trophic cascades » en anglais). Par exemple, des études sur Yellowstone ont mesuré précisément comment le retour des loups a augmenté la biomasse végétale et la diversité des espèces. Ce ne sont pas des suppositions, mais des observations concrètes.
Les fractales
Les fractales : qu’est-ce que c’est ?
Une fractale, c’est une forme géométrique ou un motif qui se répète à différentes échelles : si tu zoomes sur une petite partie, elle ressemble au tout, et ça continue presque à l’infini. C’est comme si chaque morceau contenait une version miniature de l’ensemble. Cette idée d’auto-similarité (le petit qui reflète le grand) fait écho à « tout est dans tout ».
Des exemples pour visualiser
-
Le flocon de Koch
-
Comment ça marche ? Imagine un triangle simple. Ensuite, sur chaque côté, tu ajoutes un petit triangle au milieu. Puis, sur chaque nouveau côté, tu recommences, encore et encore. À chaque étape, ça devient plus complexe, mais si tu zoomes sur un bout, tu retrouves la même structure que le flocon entier.
-
Pourquoi c’est frappant ? Ce flocon, inventé par le mathématicien Helge von Koch en 1904, a une frontière infiniment longue, mais elle tient dans un espace fini. Une petite section te raconte toute la figure.
-
-
L’ensemble de Mandelbrot
-
Qu’est-ce que c’est ? C’est une fractale célèbre, découverte par Benoit Mandelbrot dans les années 1980. Elle ressemble à une sorte de tache noire avec des bordures pleines de détails. Quand tu zoomes sur ces bordures, tu vois des motifs qui rappellent la forme globale, avec des spirales et des boucles qui se répètent.
-
Un détail mémorable : Certains appellent ça « l’empreinte digitale de Dieu » parce que le zoom semble ne jamais s’arrêter – chaque niveau révèle une nouvelle version de l’ensemble, comme si le tout était caché dans chaque partie.
-
-
Dans la nature : le chou romanesco
-
Un exemple réel : Ce légume vert a des spirales qui se divisent en petites spirales, et chaque petite spirale ressemble au chou entier. Si tu coupes un bout, tu vois encore le même motif.
-
Preuve visuelle : Tu peux le tenir dans ta main et constater que la partie reflète le tout, sans avoir besoin d’un microscope ou d’une équation !
-
Le lien avec « tout est dans tout »
Dans une fractale, chaque fragment porte une trace de la structure globale. Si tu avais une seule petite partie d’un flocon de Koch ou d’un chou romanesco, tu pourrais presque reconstruire l’idée de l’ensemble. C’est une illustration mathématique et naturelle de l’interconnexion : le microcosme contient le macrocosme, comme un écho visuel de cette expression poétique.
Des preuves sérieuses ?
Oui, les fractales ne sont pas juste jolies, elles sont rigoureusement définies en mathématiques. Benoît Mandelbrot a montré qu’elles décrivent des phénomènes réels :
-
La côte d’une île : Si tu mesures une côte (comme celle de la Bretagne), elle semble plus longue quand tu zoomes, parce que chaque crique a des mini-criques. La fractalité explique cette complexité.
-
Les arbres : Les branches se divisent en rameaux, qui se divisent encore, et chaque branche ressemble à l’arbre entier.
-
Les poumons humains : Les bronches se ramifient en alvéoles selon un motif fractal, optimisant l’échange d’oxygène.
Ces exemples sont étudiés avec des équations (comme z =
z2 + c
pour l’ensemble de Mandelbrot), mais tu n’as pas besoin de les retenir – l’idée visuelle suffit.
Une image à garder en tête
Pense à un miroir brisé : chaque éclat reflète une partie de la pièce, mais en fractal, chaque éclat refléterait toute la pièce, juste à une échelle plus petite. C’est ça, une fractale : le tout dans chaque bout.
Est-ce que ça te plaît comme explication ? On a couvert les trois points (intrication, écosystèmes, fractales). Veux-tu qu’on creuse un aspect ou qu’on revienne à quelque chose qui t’a marqué ?
J'ai trouvé qu'il y avait là suffisamment d'informations et j'en suis resté là. Je pense prochainement lui demander sur ce qu'il peut me dire des 7 niveaux de la Matière (voir des 9 niveaux de la Matière) et sur ces "formules" énigmatiques de l'Agenda du 19 novembre 1969 :
Stabilité et changement
Inertie et transformation
Éternité et progrès
Et celle de l'Agenda du 25 février 1970.
Unité = Puissance et repos combinés.