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Dans un article précédent sur les mensonges du corps, j'invitais à découvrir l'Agenda du 2 octobre 1961. (Revoir l'article)

Ceci dit, j'aimerais partager ici quelque chose qui vient seulement de me frapper : Mère en est venue à cette découverte que "les maladies sont les mensonges du corps" en étant partie à la recherche du mécanisme du "mensonge du monde". Les deux seraient-ils liés ? N'est-ce pas un rapprochement tout à fait étonnant et un magnifique sujet de méditation.

Du coup, je trouve nécessaire de regarder cet Agenda de plus près.

J’avais dans la main une de ces fleurs [générosité intégrale] quand j’ai vu Z et je lui ai expliqué ce que je voulais dire par là. Je lui ai dit l’effet de l’ego, qui recroqueville l’être : c’est cela qui est la cause de la vieillesse : ça se recroqueville comme une fleur qui se fane, ça se dessèche. Et au moment où je parlais, l’expérience est venue. Maintenant je ne me souviens plus ; je me souviens de l’idée, mais l’idée ce n’est rien. C’était l’expérience.

Dans d'autres Agendas Mère a évoqué d'autres causes du vieillissement, dont un mouvement de trépidation dans les cellules. Cela fera l'objet d'un article ultérieur.

(Selon la couleur de la fleur, la qualité de la fleur touche plutôt telle ou telle partie de l'être. Le blanc est souvent associé à l'aspect intégral, le jaune au mental, le rose au psychique, le rouge au physique... Mais évitons de faire des classifications trop rigides, il y a des nuances)

Je sais qu’à un moment donné, j’ai dit la différence entre les deux états : la personne, l’être individuel personnel, qui se tourne vers le Seigneur en implorant de connaître Sa Volonté, et puis cette expérience de devenir – par l’extension, l’ouverture, l’agrandissement, la fusion dans la créationde devenir la Volonté du Seigneur, la Volonté suprême. On n’a plus à L’implorer, on n’a pas besoin de la «connaître», de la recevoir comme une chose étrangère : on devient cette Volonté.

À ce moment-là l’expérience était là, c’était suffisamment éloquent.

Et je donnais l’exemple d’être la chose que l’on manipule, et alors non seulement d’avoir la joie de la connaissance parfaite de la manipulation puisqu’on est ça, mais aussi la joie de la collaboration (pas une collaboration : une participation de la chose qui est manipulée). Et cela, depuis la plus petite chose (des objets que l’on met en ordre, par exemple) jusqu’à la transformation universelle avec la Création nouvelle – et c’est tout le même mouvement qui abolit les limites : mouvement d’expansion, de générosité qui abolit les limites. Ça commence par un don de soi, ça finit par l'identification

(Ce processus d'identification est l'un de ceux qui me laisse le plus perplexe... lorsque nous aurons compris comment ce mouvement se réaliser, alors nos vies promettent de devenir passionnantes, car alors, on sera sans doute capable de savoir à peu près... ce qu'on veut. Ce qui est un peu ballot c'est que, dans la façon dont Mère en parle, cela n'a pas l'air si compliqué ! Alors quoi ? ? ?)

(silence)

Et puis, je suis à la recherche des conséquences d’une expérience qui, ma foi, était très intéressante, parce que ce sont les expériences concrètes de choses que l’on sait (que l’on «sait», c’est-à-dire qu’on a la connaissance, mais qu’est-ce que la connaissance ! c’est une toute petite partie de la chose), mais quand on est l’expérience de la chose, alors cela devient intéressant... Je suis à la recherche de ce qu’est exactement le Mensonge du monde.

L’histoire a commencé comme cela, par un incident tout à fait concret et matériel, très-très amusant (ce n’était pas la première fois que cela arrivait, mais c’était si concret et si précis que cela devenait intéressant). Une personne s’était plainte d’être malade (mais c’était une maladie psychologique assez grave : possession d’un esprit de mensonge, périodique, à récurrence régulière, une fois par mois, d’une durée plus ou moins longue) et cette personne vient me voir. Au moment où elle est là : un jaillissement de cette Compassion d’Amour, profonde, et une Puissance considérable, concentrée, pour éloigner la possession : et tout cela, même extérieurement, avec un geste tout à fait affectueux. Cette personne me quitte; une demi-heure après je reçois une lettre : «Maintenant je sais : vous me haïssez, vous voulez que je sois malade et vous voulez que je meure parce que je vous dégoûte.»

C’était intéressant parce que c’était une chose très concrète (!) Moi, j’étais consciente de mon mouvement de compassion, d’Amour, et comment c’est devenu dans la conscience de l’autre !

(Cette expérience très insolite devrait nous interroger sur la façon dont nous recevons les choses : ce n'est pas le seul exemple dans l'Agenda ou Mère évoque le fait que nos perceptions sont fausses, que nous percevons de travers. Lorsque nous sommes dans une aspiration à percevoir correctement, cela enclenche un travail en nous. Le proverbe dit que c'est le premier pas qui coûte. Je dirais plutôt que la difficulté est d'aller jusqu'au bout d'un processus, de le laisser continuer jusqu'à son terme. Souvent il y a dans l'être... quelque chose qui craque, qui vacille, et le mouvement est toujours a recommencer. Pas encore trouvé la solution.)

C’est très facile à expliquer : elle était déjà plus qu’à moitié possédée, et naturellement cet esprit de mensonge s’est senti très peu confortable ! Mai l'identification (3) (non seulement mentale mais sensible, vitale) était si totale qu’elle avait senti cela comme un geste de haine. Et alors quand j’ai vu les deux phénomènes, j’ai vu là : «Oh ! mais c’est exactement ce qui se passe dans le monde ! C’est exactement ce que tout le monde est.»

3. De la personne en question avec l’esprit qui la possédait.

Il faut dire que cette expérience est venue après trois jours où je m’étais concentrée (une concentration presque constante) pour expliquer cette chose : pourquoi c’est devenu comme cela (le pourquoi est impossible à trouver, mais le mécanisme ?). Le mécanisme, c’est déjà quelque chose ; le «pourquoi» est impossible parce que c’est la raison qui demande et c’est en dehors de la raison. Mais le mécanisme : l’expérience du mécanisme.

Et alors j’ai eu, dans l’expérience, cette superposition concrète de la vibration d’Amour et de la réception de haine. Et j’ai dit : «Mais c’est exactement cela ! Le Seigneur est Tout-Amour, Toute-Vérité, Toute-Béatitude, Toute-Félicité – Il est constamment comme cela –, et constamment le monde – spécialement le monde humain – le reçoit de l’autre façon.» Et les deux choses sont superposées (Mère plaque sa main gauche sur sa main droite).

Si nous nous imprégnons de ce que Mère nous dit-là, cela pourrait sans doute guérir quelque chose en nous...

Les mots ne disent pas : c’était l’expérience. J’ai... contacté. C’était très intéressant. C’est resté longtemps : deux, trois jours. Et alors il y a eu des conséquences (parce que c’était lié aussi à un état de santé : un mal de tête qu’il fallait guérir), alors c’est venu clair comme le jour, l’explication des maladies...

Mais il faut encore que j’ajoute quelque chose d’antécédent.

Cette concentration pour trouver le mécanisme venait du fait qu’il y avait des désordres dans le corps, qui disparaissaient et revenaient – la guérison permanente paraissait impossible.

Alors je me suis dit : «Il doit y avoir quelque chose quelque part (probablement dans le subconscient) qui légitime cette présence», et à force de me concentrer et de chercher et de me concentrer, tout d’un coup, du subconscient, le souvenir est venu (le souvenir qui est une continuation d’existence sous une certaine forme), le souvenir d’un certain ensemble de gestes, d’actions (pas des gestes matériels mais d’attitudes) qui remontaient à des années et qui n’avaient jamais attiré mon attention : ça n’avait pas fait partie du déblayage général parce que cela avait semblé être le fait des circonstances normales, constantes, comme tant d’autres.

Et là j’ai vu (comment dire ?) the hue, la teinte du Mensonge. C’est très subtil. Ce sont des choses très subtiles.

Mais tout d’un coup, oh !... ça m’a pris comme cela, et puis ça a fait une révolution dans tout l’être : toutes ces vibrations ont été projetées et transformées – une chose extraordinaire. Ça a fait beaucoup plus de bruit et de révolution que je ne m’y attendais. Et... ah !... un soulagement. Quelque chose qui s’est clarifié, une compréhension nouvelle qui est devenue éclatante, et puis alors des résultats physiques tout à fait intéressants : avant cela, je me sentais vraiment assez mal, extrêmement fatiguée, avec l’impression de la descente dans la décrépitude (relative ! dans une partie très superficielle de l’être, mais suffisante pour être désagréable), tout cela, pfft ! parti d’un seul coup.

Et ce jour-là même, j’ai eu cette expérience dont je viens de parler, avec cette personne possédée – tout cela mis ensemble. Alors, après, une sorte de maîtrise du problème, et l’impression d’un pas franchi. Et en même temps, comme l’ouverture de la voie pour changer, qui est cet élargissement. D’abord le geste de générosité (au lieu du mouvement recroquevillé, c’est le mouvement d’expansion, juste l’opposé), et de là on passe à l’universalité, et de l’universalité à la Totalité.

Cela fait tout un ensemble d’expériences intéressantes.

Et puis, il y a un docteur qui vient ici deux fois par an pour examiner la santé de tous les gens qui s’occupent d’éducation physique et de tous les enfants. C’est un homme extrêmement honnête et sincère, et qui croit à la mission médicale. Chaque fois qu’il vient, j’écris quelque chose dans son agenda à la date de son départ (tout son agenda est plein de choses que j’ai dites, qui généralement ont paru dans le Bulletin ou ailleurs).

Juste ce jour-là, on me dit : V s’en va. Alors c’est venu tout d’un coup, et j’ai dit : «Mais c’est évident ! le mensonge dans le corps (cette espèce de juxtaposition du contraire, n’est-ce pas, la Vibration qui se renverse – mais elle ne se renverse même pas, c’est un phénomène curieux : elle reste comme ça et puis elle est reçue comme ça à l’envers), c’est la conscience qui est mensongère. Naturellement avec la conscience mensongère, il y a des conséquences matérielles... et c’est cela la maladie !»

Et alors j’ai fait une expérience immédiatement sur mon corps pour voir si cela marchait, si ça collait. Et je me suis aperçue que c’était vrai !

Quand vous êtes ouvert et en contact avec le Divin, la Vibration vous donne de la force, de l’énergie (et si vous êtes suffisamment tranquille, cela se remplit d’une grande joie), tout cela, dans les cellules du corps.

Vous retombez dans la conscience ordinaire, immédiatement la même chose, sans que rien soit changé la même vibration venant de la même source, se change en une douleur, un malaise et une espèce de sentiment d’incertitude, d’instabilité et de décrépitude.

J’ai renouvelé l’expérience trois, quatre fois, pour être sûre, et c’était absolument automatique, comme une opération de chimie : conditions mêmes, résultats mêmes. Cela m’a beaucoup intéressée.

Et alors, au point de vue tout à fait extérieur et pratique, j’ai dit : «Mais les maladies sont les mensonges du corps (en anglais c’est plus caractéristique ; en français le mot «mensonge» sert dans les deux cas tandis qu’en anglais il y a falsehood et lie – il n’y a pas de lie là-dedans, il s’agit de falsehood) (4), la maladie est le mensonge du corps, et chaque docteur (naturellement il faudrait ajouter un petit correctif: qui est sincère, honnête et qui veut vraiment guérir), chaque docteur qui est un vrai docteur est l’un des soldats de l’immense armée de ceux qui se battent pour la Vérité.»

Et j’ai écrit ma phrase pour mon docteur.

Voilà l’histoire de ces deux jours.

4. Ce ne sont pas des «mensonges» dans les paroles (lie), mais une fausseté (falsehood) ou un état de mensonge.

🌸

Je ne sais pas pour les autres...

Il me semble tout de même qu'il y a là des choses d'une importance tout à fait considérable pour notre évolution... enfin si nous réussissons à les mettre en pratique, à les intégrer, les assimiler.

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