Chanson – Poème du Zhineng Qigong
Je me permets de partager ci-dessous la chanson poème du Zhineng Qigong parce qu'il peut constituer une méditation en soi, indépendamment de notre connaissance des mouvements. Et puis, bien que cela soit une pratique habituelle en début de chaque cours, et malgré les explications des professeurs chinois, je reconnais avoir été si stupéfait par les explications de Dr Pang que cela a enclenché une profonde expérience. J'ai donc scanné les quelques pages magnifiques... ci-dessous.
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"L'utilisation de la conscience", nous en revenons toujours là.
"Poussons... le sommet de la tête dans le vide bleu du ciel... rappelle le point de concentration au sommet de la tête proposé par Sri Aurobindo, et Mère qui disait parfois que sa conscience était désormais rassemblée au-dessus de sa tête.
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La ressemblance la plus significative de ce poème avec les "conseils" de Mère, particulièrement dans l'Agenda où cela revient à plusieurs reprises, c'est ce travail d'universalisation de la conscience.
Si vous voulez connaître l’univers, il faut devenir l’univers. (Entretien du 5 octobre 1955)
Devenez vaste comme le monde, et vous serez toujours dans le repos. (Entretien du 20 mars 1957)
Dans l'Agenda du 7 avril 1961, Mère en vient à parler de X., un gourou tantrique...
Il a commencé à comprendre. Au bout d’un an, il a commencé à comprendre. Il comprend beaucoup mieux maintenant, seulement il est enfermé dans sa construction. Il n’a pas cette personnalité pour qui la terre est toute petite. Au fond, c’est cela qu’il faut avec Sri Aurobindo : il faut que la terre soit seulement un tout petit champ d’expérience... dans une éternité.
Les deux premières phrases du poème ont pour but de nous aider à plonger notre conscience dans l'Immensité... à l'aide de notre concentration, de notre aspiration, de notre imagination.
L'imagination est une énergie fondamentale de la conscience, et cette énergie merveilleuse, indomptable, œuvre sans se soucier d'être utilisée, mal utilisée ou pas utilisée du tout ; elle existe simplement pour la joie de sa propre existence. (Sri Aurobindo – Kena and others Upanishads)
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Cette explication sur l'association de la détente et la fusion de la conscience est selon moi... magistrale. C'est presque quelque chose de l'ordre de la guérison. Mieux que cela encore quand nous ressentons un peu ce que ces mots contiennent.
Et puis nous pourrions très bien faire le parallèle suivant. Si nous avons la détente mais que Mère est absente, cela n'ira pas très loin. Et si Mère est présente mais que nous n'avons pas la détente, nous ne serons pas capables d'assimiler ses énergies, sa conscience, sa force, sa grâce. La paix est véritablement la base sur laquelle nous devons toujours revenir, tant que ses fondations ne sont pas solidement établies dans tous les plans de notre nature : mentale, vitale et physique.
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De même, ce passage sur le respect est magnifique. Jamais je n'avais vu la chose sous cet angle.
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Nous retrouvons l'importance accordée au silence ainsi que cette expérience de Mère qui nous dit que la conscience n'est plus dans son corps mais que le corps est dans la conscience.
Ces explications sur le fait de prendre le centre de l'abdomen, de la poitrine, de la tête comme lieu du "travail alchimique" des énergies, ou bien, prendre l'univers lui-même, est une clef extraordinaire. Même si nous ne comprenons pas bien avec notre tête, nous devrions être en mesure de sentir qu'il y a là quelque chose de très puissant.
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En filigrane, nous sentons aussi cette aspiration à la transparence, à la dissolution de l'ego pour retrouver l'unité de notre conscience avec la conscience universelle. C'est très-très beau.
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92 Ren Tian Hun Hua
La chanson
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Ma seule réserve, puisqu'il convient de regarder tous les aspects, réside dans l'utilisation du mot "nature". À vrai dire, je n'aime pas beaucoup ce mot-là parce qu'on ne sait pas de quoi on parle.
S'il s'agit de la nature, avec les paysages et les petits oiseaux, la nature, c'est aussi la cruauté du petit chat avec la souris et parfois une loi du plus fort assez impitoyable. De même, notre nature humaine abrite aussi toutes les aberrations possibles. Et même si nous prenons le mot dans le sens de "prakriti" Sri Aurobindo-Mère se sont souvent insurgés contre les procédés interminables de cette "mère nature", et un aspect non-négligeable du travail de transformation consiste justement à passer d'un fonctionnement basé sur la nature à un fonctionnement basé sur la conscience.
Maintenant, il est probable que Pang He Ming ne parle pas de cela. Sans pouvoir en dire davantage, le concept de Nature est très fort dans le taoïsme au point que Professeur Pang a par ailleurs écrit que "la Nature, c'est le Tao". Or, le Tao selon la conception chinoise est ce qui à donné naissance au Un. Si la Nature est équivalente au Tao, alors la seule explication du mot "nature" dans le Zhineng Qigong rejoint cette idée sublime exprimée dans Savitri, et qui nous dit que, tout en ce vaste monde n'est que le jeu infini entre Lui et Elle.
Le Tao, c'est Lui, la Nature, c'est Elle...
Vu sous cet angle, apparemment, cela devient cohérent...