David et Goliath...

La première fois que je suis venue ici et que je parlais avec Sri Aurobindo de ce qu’il fallait faire pour l’Œuvre, il m’a dit (il me l’avait écrit aussi) que l’on devait avoir trois pouvoirs pour être sûr de réaliser l’Œuvre. L’un, c’était le pouvoir sur la santé ; le second, c’était le pouvoir sur le gouvernement; et le troisième, c’était le pouvoir sur l’argent.

La santé, naturellement cela dépend de la sâdhanâ ; et encore ce n’est pas sûr : il y a autre chose.

Le second, le pouvoir sur le gouvernement, Sri Aurobindo a bien regardé, étudié, considéré, et finalement il m’a dit : «Il n’y a qu’une seule façon d’avoir ce pouvoir-là, c’est d’être le gouvernement. On peut influencer des individus, on peut leur passer la volonté, mais eux sont liés. Dans un gouvernement, il n’y a pas un individu, ni même plusieurs qui soient tout-puissants et qui puissent décider des choses. Il faut être soi-même le gouvernement et lui donner l’orientation voulue.»

Le dernier, l’argent, il m’a dit : «Je ne sais pas encore exactement de quoi cela dépend.»

Agenda du 6 juillet 1958

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Sri Aurobindo m'a dit qu'il y avait trois difficultés, et ce sont les trois choses à vaincre pour que la terre soit prête (du point de vue purement extérieur, il n'est pas question de facteurs psychologiques) : le gouvernement, l'argent, la santé.

Des trois, c'est la santé qui est le plus directement en rapport avec la transformation intérieure, mais pas complètement parce qu'elle dépend constamment de ce qui vient du dehors : les influences, les vibrations – les contagions du dehors. On est obligé de manger : tout ce que l'on reçoit avec la nourriture, c'est fantastique ! Il y en a tellement que manger représente un travail considérable – la digestion physique n'est rien, mais le travail d'assimilation et d'adaptation de tout le reste est considérable. Par conséquent, des trois, c'est la santé qui est le plus directement sous l'influence du progrès intérieur, mais pas complètement comme je l'ai dit. Donc, ça aussi est à conquérir.

Pour l'argent, quand Sri Aurobindo était ici, il n'y avait pas de problème : tout ce dont on avait besoin venait. Pourtant les deux dernières années commençaient à être plus difficiles et je disais toujours, comme je crois te l'avoir déjà dit, que cela dépendait de la mauvaise attitude des gens autour ; ça représente un problème considérable, cette mauvaise attitude – ça a été de mal en pis, c'est devenu tout à fait aigu.

Pour le gouvernement, ça a suivi une courbe opposée : au début, c'était d'une hostilité effroyable, c'est-à-dire que pour simplement garder la possibilité de rester ici, c'était un problème de chaque minute. Et Sri Aurobindo m'a dit que, probablement les deux, santé et argent céderaient ensemble ; peut-être la santé d'abord et l'argent après mais pas avec une grande différence.

Et il m'a dit : «Pour le gouvernement, il n'y a qu'une solution, une seule, c'est d'ÊTRE le gouvernement.» Si l'on n'est pas le gouvernement, on ne pourra jamais le vaincre, sauf quand la terre sera transformée ; mais alors il n'y aura plus de travail !

Voilà la situation. Tout est comme cela depuis... quarante ans, cinquante ans – plus de quarante ans.

Agenda du 19 octobre 1963

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Quelques remarques pour faire le lien entre ces Agendas qui ont presque 70 ans est les événements actuels.

Ainsi, Sri Aurobindo A VU que santé et argent céderaient ensembles et nous assistons à l'émergence d'une grande puissance pour démolir Big Pharma, qui possède par ailleurs une grande partie de la richesse mondiale. Nous sommes confrontés à une dette hors contrôle, à la dédollarisation du monde et à la mise en place de systèmes monétaires alternatifs et complémentaires.

Et puis, Mère attire l'attention sur le fait que notre santé ne dépend pas uniquement de notre transformation intérieure et insiste sur l'importance décisive de tout ce qui vient de l'extérieur, en particulier avec la nourriture. Or, le projet de Thierry Casasnovas, les nominations de RFK et de Jay Bhattacharya, l'oeuvre de Vandana Shiva vont évidemment dans le sens de restaurer la santé, à commencer par la santé des sols, la santé de l'agriculture, garante d'une alimentation saine.

Maintenant, le projet politique de Thierry Casasnovas s'intéresse aussi au deuxième aspect de reprendre le pouvoir. Il est parfaitement conscient que les gouvernements ne défendent plus le bien commun ni l'intérêt du pays, ni l'intérêt des gens. Il fait preuve à ce sujet d'une détermination.... presque palpable. Une vibration d'une très grande force semble l'animer. 

Kopsia fruticosa – Rose clair

Détermination

Sait ce qu'elle veut, et le fait.

Il résume par ailleurs son propos avec trois formules qui pourraient rappeler un aspect du processus évoqué à plusieurs reprises par Mère et qui nous dit qu'il n'y a rien à faire mais que tout est à défaire :

1. Restaurer ce qui a été pris

2. Réparer ce qui a été brisé

3. Remettre la vie au centre de toutes les décisions

Je note au passage que Thierry Casasnovas est habité par la foi en l'existence du Divin et qu'il insiste sur l'unité de l'humain avec la société et l'unité de l'humain avec la nature. Voila qui ressemble fichtrement à un aspect de la théorie du Zhineng Qigong qui insiste sur une triple unité ontologique de l'homme : l'unité avec l'énergie originelle, l'unité avec la société et l'unité avec la nature. Il est intéressant de voir comment certaines idées-forces imprègnent la conscience collective. 

Continuons avec trois excellentes nouvelles qui vont dans le bon sens :

- la nomination de Jay Bhatthacharya à la tête du NIH...

- La volonté de RFK d'interdire le fluor dans l'eau,

- La venue de Vandana Shiva en France.

Et terminons par une vidéo très puissante, d'une grande éloquence qui va dans le sens de cette bascule du pouvoir, cette reprise en main du pouvoir.

Ce qui se passe dans le monde est TRÈS-TRÈS fort...

Mais attention, plus nous sommes en contact avec la force, avec un pouvoir d'une grande puissance, plus nous devons cultiver la tranquillité, la paix, l'équilibre, la stabilité...